Sonnez trompettes et hautbois car cet épisode 5 de la saison 1 de Game of Thrones a tout de l’épisode parfait qui nous fait sursauter de plaisir et d’angoisse à chaque nouvelles scènes ! Il se concentre sur les tensions politiques du Royaume tout en continuant d’approfondir nos personnages favoris, et on adore, genre vraiment vraiment !
Bon, il y a quelques scènes à Winterfell, mais rien de très marquant à ce niveau-là : Theon Greyjoy revêt sa tête à claques en brutalisant Ros, la fille de joie la plus connue du Nord (c’est fou, tout le monde parle d’elle !), et on en apprend plus sur les différentes maisons importantes du Royaume à travers la leçon de Bran par mestre Luwin.
Le cheval, le cheval, le cheval c’est génial
L’épisode s’ouvre sur Port-Réal. J’ai été vraiment surpris en voyant la première image, je ne l’avais jamais noté et pourtant elle est juste magnifique ! Voyez plutôt :
Ned Stark rejoint Barristan Selmy, le Lord Commandant de la Garde Royale (ouais ça en jette ce titre !), au chevet de ser Hugh du Val, en bien piteux état. C’est peu dire puisqu’il est mort… Le papa Stark commence, petit à petit, à comprendre les règles du jeu qui se déroule dans la capitale, il demande alors à ser Barristan quelle était la personne chargée de la répartition des jouteurs dans le tournoi. C’est vrai que c’est quand même louche tout ça. Pile poil au moment où Ned Stark s’intéresse à ce jeunot, bim il se fait douloureusement achevé. En même temps, c’est un peu trop gros pour être vrai : qui ferait exécuter un chevalier durant un tournoi alors que tout le monde a les yeux rivé sur lui ? Et pourquoi maintenant surtout ? Si il avait la moindre information à propos de la mort de Jon Arryn, et présentait un quelconque danger pour la divulgation d’un secret, il aurait pu être assassiné il y a bien longtemps déjà ! A mon humble avis, toute cette histoire n’est due qu’à la sauvagerie de la Montagne. On connait maintenant son histoire avec le Limier, on sait donc que c’est une brute épaisse déchaînée. La mort de ser Hugh du Val ne serait finalement qu’une étrange coïncidence.
Bref, toute cette intrigue a au moins permis à deux des plus grands bretteurs de Westeros de discuter ensemble : Eddard Stark et Barristan Selmy ! Ils se jettent des fleurs l’un à l’autre, se complimentant humblement. Ils remercient le ciel de ne pas s’être pas croisés lors de la rébellion de Robert. En effet ça aurait été un combat de folie, et un homme d’exception y aurait perdu la vie !
Ned rejoint alors son bon vieux copain le roi, qui s’est pris la folle idée de vouloir rejoindre le tournoi ! A son habitude, Robert martyrise son pauvre écuyer, Lancel Lannister, lui demandant même d’aller chercher « l’élargisseur d’armure ». Autant vous dire que ça va l’occuper un moment le petit blondinet ! Passons. Ned réussi à convaincre le roi de ne pas participer à la joute et ils retournent tous en cœur au tournoi. En prime on a le droit de voir le petit bidon du roi, et ça c’est bien gentil !
Qui a-t-on le plaisir de voir combattre aujourd’hui ? A nouveau la brute épaisse contre le parfumé et élégant Chevalier des fleurs : Loras Tyrell.
Le Chevalier des fleurs donne une jolie rose rouge à Sansa (qui va mettre minimum une semaine à s’en remettre !), et fait un joli petit sourire malicieux à Renly Baratheon (hum huuum). La joute s’engage et, ni une ni deux, Loras désarçonne la Montagne (on notera le regard satisfait du Limier à ce moment !). Et comme tout bourrin qui se respecte, la Montagne quémande son épée pour décapiter son cheval et se lancer à l’assaut du jeune jouteur. Ouais, on est sur ce genre de délire, d’où ma théorie sur la mort de ser Hugh du Val par bourinnitude façon Clegane. Loras est sauvé in-extremis de la pulsion vengeresse et l’honneur bafoué de Gregor Clegane par le Limier, qui finalement attendait cette occasion depuis des lustres ! Un féroce combat fratricide s’engage alors. Puissant et destructeur. Les lames d’entrechoquent avec grand fracas et on remarque que Sandor Clegane est plus souple et gracile dans ses assauts que son frère. Mais niveau puissance, rien à dire, c’est la Montagne qui mène la danse ! Le combat s’interrompt sur ordre du roi, même si on se doute bien que ce petit interlude lui a beaucoup plu, et Loras fait acclamer son sauveur par la foule.
Juste après cette scène très divertissante, l’Araignée de Westeros s’en va retrouver Ned Stark dans sa tour. Il a décidé de lui accorder sa confiance, le jugeant « homme d’honneur » (sans blague !), et lui avoue alors ses plus sombres pensées : un mal règne sur la capitale et un grand danger approche ! Il sait que Jon Arryn a été empoisonné (par des larmes de Lys) et pense que c’est le croupissant ser Hugh du Val qui lui a fait boire celles-ci (d’où son récent adoubement, en guise de service rendu). Selon lui le même sort menace le roi, qu’il n’hésite pas à traiter de fou devant sa propre Main ! On sent vraiment que tout va bientôt péter dans la capitale !
Petite valse dans le Val d’Arryn
Le dernier épisode nous avait laissé sur un Tyrion déconcerté entouré d’une douzaine d’épées prêtent à le mettre en pièce. Catelyn a crié haut et fort l’emmener au Nord pour qu’il réponde de ses crimes, mais elle se faufile secrètement sur la route de l’Est, en direction de la demeure de sa chère sœur : Lisa Arryn, veuve de l’ex Main du Roi et siphonnée du bocal ! Dans cette mini escouade que s’est créée Catelyn on trouve beaucoup de ses bannerets et un drôle de zozo, n’appartenant à aucune famille, ne se battant que pour lui-même, et qui a juste senti que le vent allait dans la direction des aventures du petit Lannister. Ce mercenaire s’appelle Bronn, et niveau badassitude, on est plutôt pas mal là ! Il ne tardera pas, d’ailleurs, à nous faire preuve de ses compétences, car la route de l’Est est dangereuse, entre les clans des collines et les lynx affamés, cette route veut ta mort. On assiste alors à l’un des premiers vrais combats de la série, et ça n’est franchement pas si mal ! Le barde, qui avait accompagné la joyeuse troupe, se fait dézinguer en beauté, Tyrion tue son premier homme à coup de bouclier et Bronn déchaîne tout son savoir-faire, un bon divertissement en somme !
A l’issue du combat, Tyrion tentera de plaider son innocence : il nie complètement l’accusation contre Bran Stark. A propos de la dague, qui ne lui appartient pas du tout, il rétorque très intelligemment : « qui armerait un mercenaire avec sa propre arme ? ». C’est qu’il nous fait réfléchir le petit bonhomme. On a donc ici la confirmation officielle que Littlefinger nous a lancé un beau mensonge, pour on ne sait quelle raison obscure ! Petyrounet, va falloir t’expliquer là!
La première fois qu’on nous avait décrit Lysa, on sentait qu’un petit truc clochait, on n’avait pas à hâte de la rencontrer en tous cas ! C’est le moins qu’on puisse dire, puisque la pauvre est vraiment tarée ! Bon, pour commencer elle allaite encore son fils, le petit Robin Arryn. D’emblée, ça ne donne pas vraiment envie de poursuivre la discussion… Après, elle a ses gros yeux de rapace nocturne prêt à te foncer dessus et à te dépiauter (pas mal pour une Arryn dont le symbole est le faucon, pour le coup !). Et puis, pour terminer, elle ouvre la bouche, et alors rien ne va plus, fuyons mes amis ! En effet, on sent bien dans ses paroles que quelque chose ne va pas : elle se fâche contre sa sœur d’avoir amené Tyrion dans sa demeure, elle accuse ce dernier d’avoir également tué son mari, elle surprotège son fils lui et lui trouve toutes les qualités du monde alors qu’il ressemble à un chétif petit ver luisant chevelu… Bref, même si le trône Arryn est hyper stylé, cette scène est un mini peu malsaine et dérangeante.
Mais, en bonne hôte qu’elle est, Lysa Arryn invite le petit Lannister à se reposer…dans une cellule céleste ! Ces sont les prisons des Eyrié (en vrai tout est tellement classe dans cette maison, à part sa dirigeante actuelle…). On rencontre alors Mord, un imposant benêt, geôlier des Eyrié, balançant Tyrion dans sa nouvelle demeure qui ne manque pas d’air frais pour le coup !
Brokeback Mountain
Un petit interlude nous est ensuite proposé, mettant en scène le récemment introduit Chevalier des fleurs et son proche ami Renly Baratheon. Bon, vu leur accoutrement, leur proximité, et le happy ending de fin de scène, on se doute bien qu’ils sont plutôt proches ! Cependant leur conversation est plus qu’intéressante : on y apprend que les Baratheon parviennent à subsister sur le trône grâce aux fonds prodigués par la maison Lannister. Renly Baratheon est en cinquième position de succession : il y a d’abord les trois enfants (huuuum) de Robert : Joffrey, Myrcella et Tommen, puis vient son grand frère, Stannis Baratheon, qu’on nous qualifie de homard (ça donne envie !). Loras pense vraiment que Renly a l’étoffe d’un grand roi. Il est beau et séduisant, ce qui fait que le peuple l’aime (oui ça marche comme ça un peuple !), et même s’il est inexpérimenté et que la vue du sang ne le réjouit pas, sa magnanimité et sa gratitude pourrait faire de lui un excellent monarque. De plus, si Renly parvenait un jour sur le trône, Loras lui assurerait le soutien de la maison Tyrell, la seconde famille la plus riche des Sept Couronnes. En gros, entre petits mots doux et baisers volés, nos agneaux sont tranquillement en train de conspirer contre la couronne. Moi je vous le dis, les guerres commencent comme ça !
Chasse aux chats
Alors que la petite Arya applique à la lettre les conseils de son maître à danser en tentant d’attraper un chat sauvage, sa traque l’amène directement dans les tréfonds du Donjon Rouge, là où sont entreposés les fameux crânes de dragons qui ornaient jadis la salle du trône. Et qui voit-on alors apparaître dans l’obscurité ? Deux rondelettes silhouettes plutôt familières. Arya se cache dans la gueule d’un imposant crâne et on reconnait clairement Varys et Illyrio Mopatis (vous savez, celui qui a hébergé les deux Targaryen de l’autre côté du Détroit, et a initié la rencontre entre Daenerys et Drogo). On se rend alors compte, avec grande joie, que les deux pansus sont complices depuis fort longtemps, et échafaudent un plan d’ampleur galactique : ramener les Targaryen sur le trône ! Illyrio était donc chargé de mettre Viserys et Daenerys dans les meilleures conditions possibles : leur trouver une armée pour reconquérir au plus vite Westeros. Pendant que Varys gardait sa place au Conseil Restreint pour arranger au mieux l’arrivée des blondinets. Le contexte politique actuel, plus que tendax vous me l’accorderez, favorise donc en tout point leur plan. Varys sait pertinemment que dès que Ned Stark aura pris connaissance du terrible secret Lannister, tout le royaume va complètement s’écrouler. Un jeu d’échec est véritablement en place, et de nombreuses pièces ne sont pas à porter des deux hommes. Un plan donc extrêmement risqué, mais qui donne un sacré punch à la série ! Un petit point m’échappe tout de même : les deux hommes sont véritablement pour le couronnement de cette lavette de Viserys au pouvoir ? Vaudrait-il vraiment mieux que son père ?
Qui est-ce qu’on retrouve dans la scène suivante, hein ? A nouveau l’Araignée ! Avec son grand acolyte Littlefinger. Se livrant un duel de répliques cinglantes et de semi-dénonciations, mélangeant menaces et faux semblant avec grande dextérité. Et croyez-moi, ce genre de scène on va en avoir un paquet dans la série ! C’est toujours un délice ! Les deux ont pas mal d’espions de leur côté, et surveillent minutieusement les moindres faits et gestes de l’autre. Chacun a ainsi des informations embêtantes pour le statut de l’autre si elles tombaient dans de mauvaises oreilles. Ils se font alors face, tel les USA et l’URSS lors de la guerre froide, chacun possédant une puissante arme de dissuasion dans sa poche. Mais aucun des deux ne prendra le risque d’allumer la mèche, du moins c’est ce qu’on croit !
Trahison, Disgrâce
Ahlalala, là on s’attaque à une sacrée scène ! Robert convoque Ned Stark au Conseil Restreint ! Et autant vous dire que si le bon roi Robert a fait le déplacement jusque-là, c’est que le sujet est de très haute importance ! Eh oui en effet, le royaume a de nouvelles informations sur les Targaryen : Daenerys est enceinte du grand et puissant Khal Drogo. Pour Robert, s’en est trop, il faut de suite mettre fin à cette folie et tuer la fille et l’enfant avant qu’une armée de Dothrakis débarque sur Westeros pour mettre un bâtard dragon-cheval sur le trône ! La perspective de tuer deux innocents est insoutenable pour Ned, qui n’hésite pas à magistralement s’opposer au roi. N’arrivant pas à faire raisonner cette bourrique, Robert demande l’aide de ses conseillers, qui, tel de bons élèves au premier rang de la classe, vont fayoter comme jamais en appuyant les dires du roi. Bon, Littlefinger, ça ne nous étonne pas tellement, ni mestre Pycelle (ouais je l’aime vraiment pas lui, bah !). Varys, ça fait partie de son jeu d’infiltration, il doit être le plus crédible possible pour ne pas se faire repérer. Quant à Renly Baratheon, ça m’a fait un peu plus mal de le voir soutenir son frère ainsi, décidément la haine des Targaryen doit être un trait de famille. Bref, leurs belles paroles ne parviennent pas à convaincre Ned. D’autant plus que l’informateur à bord n’est autre que Jorah Mormont (haaaaan, révélation !), et Ned n’a aucune confiance en ce petit bonhomme ! S’en suit une grosse dispute à voix bien grasse, qui se finit en apothéose par l’abandon de Ned du poste de Main du Roi et des cris de fureur du bon Robert ! Ouais, il a en a une sacrée paire cet Eddard Stark pour oser défier le Roi !
Il ne va pas se le faire répéter deux fois le papa Stark : il rentre dans ses appartements et plie bagages pour décamper au plus vite de cette misère ! Mais, il fallait s’y attendre, qui pointe sa petite frimousse pour le retarder ? Littlefinger, encore et toujours ! Il donne à Ned une ultime piste : Jon Arryn serait encore aller quelque part, visiter quelqu’un juste avant de mourir… T’aurais pas pu le dire avant sérieusement ? C’est que ce Petyr prend garde aux informations qu’il donne, et en garde toujours sous la manche au cas où ! Forcément, Ned est un fervent défenseur de la justice, il ne peut pas tourner le dos à un nouveau moyen de découvrir ce qu’il se passe dans ce bazar, alors il fonce. Littlefinger l’emmène dans un de ces bordels, à nouveau, pour lui présenter une de ses jeunes prostitués que Robert a engrossé.
Décidément, Ned ne comprend pas la détermination de Jon Arryn de trouver tous les bâtards de Robert dans la capitale ! Pourquoi donc ??
L’amour brille sous les étoiles
Une fois calmé, Robert rumine dans sa chambre à coucher, un verre de vin à la main. Sa femme, la pernicieuse Cersei Lannister, vient le rejoindre, et s’engage alors une conversation très intéressante. Ce couple est approfondi, et Cersei avoue avoir aimé Robert au début de leur relation ! C’est vrai qu’il avait l’air très séduisant à l’époque : dans la force de l’âge, puissant comme un taureau, venant tout juste de gagner la guerre, il avait tout pour lui, j’en suis sûr ! Puis, petit à petit, il a sombré dans le stupre et la luxure, se transformant en ce joyeux bouffon dont on se gausse dans tout le royaume, l’appelant encore l’Usurpateur. Il faut aussi dire qu’il n’a jamais eu de sentiment pour une autre que la défunte Lyanna Stark. Cersei n’a jamais pu avaler ça, et on sent que leur relation a dû être très compliquée ! Surtout qu’ils ont perdu leur premier enfant… J’aime beaucoup la façon dont ils rient de leur couple, comme une vielle blague racontée à table. Ça les rend complices pendant quelques secondes et j’ai trouvé ça vraiment très touchant.
Puis Robert passe à l’action et parle stratégie à sa femme. Pour le coup, cet élan de lucidité lui va très bien, et on ressent le vieux commandant de troupe en lui. Ses remarques font sens : si les Dothrakis traversent le Détroit et débarquent à Westeros, ils vont mettre les Sept Couronnes à feux et à sang. Qui va alors soutenir le roi qui se terre dans son château et qui ne fait rien pour eux ? Pas grand monde en effet !
« Le Loup et le Lion vont s’entre-égorger ! »
Alors là, cette scène me fait tressauter de joie ! Ned sort de la maison des plaisirs de Littlefinger et une troupe de Lannister vient à lui, menée par le prince charmant en personne. Ils se disposent autour des Stark, et Jaime ouvre le débat : Ned a t’il oui ou non ordonné la capture de son frère Tyrion ? En homme d’honneur, Eddard Stark couvre sa femme et prend la responsabilité de cet acte (il avait été mis au courant par Yoren quelques scènes avant). Jaime dégaine alors et demande à ses hommes de tuer les fidèles Stark présents. A droite, à gauche, deux épieux sont lancés, et deux loups meurent. Jory Cassel s’élance sur Jaime et se voit méchamment éborgner par celui-ci (c’est peu dire puisqu’il meurt sur le coup).
C’est alors à Ned de faire ses preuves, on lit sur son visage une réelle concentration, il sait comment tout ça peut finir. Il tue deux soldats Lannister et s’élance sur Jaime. Le combat est vraiment grandiose (même si la chorégraphie n’est pas très évoluée). On a à faire à deux excellents guerriers du Royaume, pourtant Ned est techniquement dépassé, et, même si Jaime répond férocement, il s’amuse avec le père Stark. Cependant, le but n’est pas ici de le tuer, loin de là, les retombées seraient désastreuses ! Les épées virevoltent et on voit mal comment Ned pourrait s’en sortir. En effet, après deux-trois passes, un soldat Lannister vient planter sa lance dans la cuisse du gouverneur du Nord. Ce soldat se verra d’ailleurs gratifier d’un bon coup de coude dans les dents par le prince charmant !
L’épisode se finit alors sur le plan de Ned à terre, complètement dépouillé de ses gardes et amis, gisant morts à ses côtés, et Jaime s’élançant au galop, exigeant le retour de son frère.
Quel épisode, mais quel épisode sérieusement ! C’est ça qu’on aime dans Game of Thrones, des conflits politiques et des beaux combats ! Tu m’as régalé épisode 5 !
Votre dévoué passionné,
The Red Squirrel
Le reste des analyses des épisodes de la saison 1 sont juste là :
Analyse Game of Thrones Saison 1 Épisode 1
Analyse Game of Thrones Saison 1 Épisode 2
Analyse Game of Thrones Saison 1 Épisode 3
Analyse Game of Thrones Saison 1 Épisode 4
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