Salut les amis-lecteurs ! On repart de plus belle pour un nouveau Rendez-vous Ciné ! Encore un mois chargé, 16 films au compteur, pas si mal pour tous ces jours de pluie ! Deux grandes tendances se dégagent de cette période : les gros blockbusters holywoodien aux budgets infernaux et les petites comédies françaises comme-ci comme-ça. C’est parti pour le gros récap !
Rattrapages du mois de Septembre
J’avais loupé quelques films sympatoches le mois dernier, je me suis donc empressé de rattraper l’affaire ! Malheureusement, j’ai complètement raté Le Redoutable de Michel Hazanavicius… Il faudra absolument que le je vois avant la fin Décembre pour tenter d’avoir une vision globale des bons films de l’année. Bon sinon, j’ai quand même réussi à voir deux films de Septembre :
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Le Jeune Karl Marx, de Raoul Peck
Ah, camarades ! Bon, pour être tout à fait honnête avec vous, je n’avais pas révisé ! J’ai dû trifouiller au fond du tréfonds de ma mémoire tous ces grands noms du XIXème siècle pour me rappeler qui avait fait quoi, quand et où. Tous ces Proudhon, Riccardo, Boukharine, Smith, Hegel, j’en passe et des meilleurs, vous allez être servis en anecdotes historiques ! Pour revenir au film, c’est un très bon biopic et un excellent buddy movie, puisqu’on y suit en premier lieu notre cher Karl Marx, de sa fuite d’Allemagne jusqu’à la révolution de mars 1848, ainsi que sa relation d’amitié avec le jeune dandy Friedrich Engels (il vous sera désormais impossible de confondre à nouveau Hegel et Engels !). Je préviens tout de suite les grands esprits révolutionnaires, c’est un film sur Marx, non pas sur le marxisme ! Si vous vous attendez à voir de grandes démonstrations enjouées sur les principes fondamentaux de la philosophie matérialiste, passez votre chemin, vous en connaitrez bien plus sur la servante de Marx à la fin du film ! Plus besoin d’être attentif en cours d’Histoire allemande, allez-donc voir ce film à la place ! Un bon 7/10 !
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Mon Garçon, de Christian Carion
Un père de famille divorcé, sublimement interprété par Guillaume Canet, s’éloigne des siens à cause de son travail et ses voyages d’affaire. Il apprend un jour une terrible nouvelle : son enfant a disparu. Il retourne alors dans son ancien chez lui et décide de mener l’enquête, découvrant la nouvelle vie et les projets de son ex-femme. Clairement le Taken à la française. Et c’est pas si mal du tout ! L’ambiance est tendue à souhait, nos cœurs battent la chamade, bref on rentre parfaitement dans le film. Je suis littéralement tombé sur le cul quand j’ai ensuite appris que Guillaume Canet avait tourné ses scènes en 6 jours, en totale improvisation ! Complètement dingue quoi. Même si quelques scènes pêchent un peu, la plus plupart de ses interprétations sont excellentes. Ces bégaiements, ces phrases mal construites, ces répétitions, etc, tout cela sonne tellement vrai et c’est un régal ! Un très bon 7/10 !
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Gauguin – Voyage de Tahiti, Edouard Deluc
Bon j’aurai du mal à vous chroniquer ce film puisque je me suis endormi pendant au moins vingt bonnes minutes hihi ! Mais du coup, je peux clairement vous confirmer que l’ambiance qu’il dégage est parfaite pour une sieste réparatrice ! L’histoire est tout simplement celle d’un des plus grands peintres français du XIXème, ce cher Gauguin. Dégouté par la civilisation occidentale, il décide de quitter femme et enfants pour rejoindre la Polynésie Française. Il s’installera à Tahiti, menant une vie rudimentaire, peignant à tout va, libérant son génie créateur. Le film est lent, il prend son temps et nous laisse découvrir ce mystérieux personnage torturé. Vincent Cassel est véritablement époustouflant, il arrive à donner à ce vieil homme fatigué et malade cette étincelle de malice dans le fond du regard, cette volonté de partir à l’aventure et s’enfouir au plus profond de la nature sauvage du pays. Un joli 6/10, pour cette fabuleuse interprétation.
Les sorties du mois d’Octobre
Allez, voici les films que vous attendiez tous ! Si ma petite critique vous donne envie d’occuper votre dimanche pluvieux, foncez, ils sont quasiment tous encore disponibles sur grand écran à cette heure !
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Le Sens de la fête, d’Olivier Nakache et Eric Toledano
En voilà une comédie française qu’elle est bien ! Elle se range à la perfection sur l’étagère « Humour » aux côtés de Nos Jours Heureux et Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre ! On suit pendant quasiment deux heures un wedding planner en galère, joué par Jean-Pierre Bacri (Que je ne connaissais pas vraiment avant, pour être tout à fait honnête. Va falloir que je rattrape mes classiques français !), tentant de rattraper au mieux toutes les gourdes de ses associés et sauver le dernier mariage de sa carrière ! On est sur du comique de situation, de langage, à l’ancienne quoi, et ça marche tellement bien (« Ah bon, le loup c’est un poisson ? ») ! On retrouve plein de têtes connues : un Jean-Paul Rouve comme on l’aime (bien bien lourd !), un Gilles Lellouche crâneur au grand cœur, un William Lebghil qui nous sort sa plus jolie frimousse d’amour (je kiffe tellement sa tête à celui-là !), etc. Bref, chaque personnage présenté a sa petite histoire et la mène à bien, tout en s’efforçant de ruiner le mariage d’un gros débile de première ! En plus la musique est super entrainante, qu’est-ce que vous voulez de plus ? Le parfait divertissement familial ! Un excellent 7/10, encore !
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Capitaine Superslip, de David Soren
Et c’est là que vous vous demandez : « Mais pourquoi tu vas voir ça ?! Tu t’ennuies à ce point-là dans ta vie ? » C’est là que je vous réponds que je vais voir tous les films Dreamworks, puisque ce studio a pondu des œuvres absolument incroyables, trônant tout en haut du top de mes films d’animation préférés : Le Prince d’Egypte, La Route d’Eldorado, Fourmiz, Sinbad, la légende des sept Mers (allez donc faire un tour sur les articles associés, j’y ai consacré beaucoup d’amour !). Résultat des courses : C’est loin d’être pitoyable ou grotesque, comme le titre peut laisser l’imaginer. On reste bien au-dessus d’un Croods, d’un Trolls ou d’un Bee-Movie. Nous suivons ici deux enfants de primaire très imaginatifs, qui consacrent la plupart de leur temps à la conception de comics et son héros principal, le Capitaine Superslip, quand un beau jour, par un malheureux concours de circonstance, ils transformeront leur proviseur en ce personnage cartoonesque ! Le pitch ne vend pas du rêve et pourtant ce film d’animation vaut le détour. Créatif, switchant d’un mode d’animation à un autre, souvent hilarant, un doublage parfait, un message prônant l’imagination… Un film clairement sous-estimé. Faites fi de vos préjugés et plongez ! 6/10, pour l’accent du professeur Poopypants !
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Kingsman : Le Cercle d’Or, de Matthew Vaughn
Ahalala, il était vachement attendu celui-là ! Et je n’ai pas été déçu, ou disons pas trop. Nettement en dessous du premier volet, à mon sens, ce film reste tout de même dans la même veine et nous propose des scènes d’action dantesques et une histoire cartoonesque au possible. Une nouvelle méchante, interprétée par Julianne Moore, à la tête du plus grand cartel de drogue du monde, décide de prendre tous les camés de la planète en otage pour négocier certains avantages. Les Kingsman se font pulvériser, et Eggsy, seul survivant de l’ordre avec Merlin, appelle les cousins américains à l’aide : les Stateman ! Alors qu’est-ce qui est cool dans ce film ? Clairement pas l’histoire, ça ne vole pas haut à ce niveau, et le plan de la grande méchante est juste ridicule ! Mais les scènes d’action, WAHOU ! Kingsman 2 est un film très généreux à ce niveau, et même si la bande annonce nous spoile l’ENTIÈRETÉ des combats, ils restent toujours très bien orchestrés et créatifs au possible ! On n’oublie pas, bien entendu, le casting 5 étoiles : le retour de Colin Firth (genre on peut survivre à une balle dans la tête, mais quand il s’agit de sauver une personne condamnée par une mine, là il n’y a plus personne !!!), le sublissime Pedro Pascal (qui signe son arrivée à Hollywood), le cameo complètement whatthefuckeste d’Elton John, etc. On reste sur du divertissement de qualité ! 7/10, pour Pedro (parce qu’Oberyn Martell garde toujours sa petite place dans mon cœur !).
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Confident Royal, de Stephen Frears
L’histoire vraie de l’amitié inattendue et improbable entre la Reine Victoria et Abdul Karim, un jeune fonctionnaire indien. Je vais être succinct à propos de ce film : aller le voir ! Si vous aimez l’ambiance monarchique à l’anglaise, les belles histoires d’amitié, et les splendides jeux d’acteurs, n’hésitez pas une seconde ! Et vous me donnerez des nouvelles de ce fabuleux Munshi ! Un gros gros 8/10, pour toutes ces émotions en vrac !
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Coexister, Fabrice Eboué
Un producteur en pleine chute libre, joué par Fabrice Eboué lui-même, doit proposer à sa boss un projet musical d’enfer susceptible de remplir l’Olympia. Il décide donc de monter un groupe composé d’un prêtre, d’un rabbin et d’un imam ! Malheureusement, ces trois personnages religieux sont loin d’être des petits chérubins, et cachent tous de lourds secrets. Ce film a clairement tout pour faire polémique : un sujet épineux à prendre avec des pincettes, un rapprochement assumé avec la véritable association Coexister et des acteurs sortis de la production télévisuelle qui n’ont pas forcément fait leur preuve. Eh bah devinez quoi ? C’est vachement bien ! Le film ne se moque pas des religions, mais avec les religions. Malgré les quelques blagues douteuses sur l’étoile juive, le conflit israélo-palestinien ou la pédophilie, le reste est juste hilarant et le message très positif ! N’oublions pas de mentionner le talent des acteurs : Ramzy et Jonathan Cohen (aux voix splendides), Guillaume de Tonquédec et sa bouille d’amour (j’aime de plus en plus cet acteur !), ainsi que Fabrice Eboué et Audrey Lamy (ça passe toujours bien !). Et puis ces musiques qui te restent en tête, chapeau ! Franchement bravo, un très bon 6/10 !
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Le Monde secret des Émojis, de Tony Leondis
Pourquoi je suis allé voir ce film déjà ? Ah oui, il pleuvait dehors et je ne voulais pas finir tout mouiller donc je suis resté au ciné. Bref, le film n’est pas fou, d’accord, mais ça ne vaut pas tout ce déversement de haine ! Le Monde secret des Émojis c’est l’histoire de Gene, un émoji « Bof » qui n’arrive pas à contenir ses émotions et change donc de « personnalité émoji » à chaque nouvelle réaction. Alors qu’il est choisi par l’utilisateur de son téléphone pour envoyer un message, Gene panique et fait n’importe quoi. Le possesseur du téléphone décide donc de réinitialiser son appareil qu’il estime détraqué. S’engage alors une folle course poursuite pour la sauvegarde de Textopolis, la ville des émojis. Au moins l’histoire surprend vous me direz ! Et puis c’est un film vachement créatif, que ce soit dans le quotidien des émojis, ou les autres applications explorées. C’est même parfois drôle ! Après on reste sur du 5/10, donc pas fou, mais loin de l’immondice critiquée à tout va. Juste bof.
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Detroit, de Kathryn Bigelow
Alors là attention, l’alerte larmichette est déclenchée ! Tout ce qui se passe dans ce film c’est réellement déroulé, et c’est absolument bouleversant… Durant les émeutes de Detroit en 1967, un jeune résident des quartiers de la ville décide de s’en prendre, avec une arme en plastique, aux forces armées postées en bas de chez lui. Croyant à une attaque, ces dernières débarquent dans l’établissement, rassemblant tous ses occupants. Commence alors une longue nuit de violence. Je vous encourage vivement à aller voir ce film, probablement un des plus marquant du mois d’Octobre. En plus, vous reconnaitrez plein de petites tête connues : Finn de Star Wars (John Boyega), Gilly de Game of Thrones (Hannah Murray) et surtout, SURTOUT, Eustache de Narnia ! Le grand, le sublime, le magnifique Will Poulter, aussi connu pour son rôle dans Le Labyrinthe. Encore une fois il joue le parfait connard, son rôle de prédilection quoi ! Allez, vous savez quoi faire ce dimanche ! Un gros 8/10 !
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The Square, de Ruben Ostlund
Huuuum, à première vue ce long-métrage a tout d’un film d’auteur pour intellectuels bobo-gauchistes ! Et puis en fait, pas vraiment. Du moins c’est dur à expliquer… Et ça rend très perplexe. Surtout sur 2h20 de film ! L’histoire est celle de Christian, un conservateur renommé d’un musée d’art contemporain, qui promulgue sa prochaine exposition : The Square, une œuvre incitant à l’altruisme et au respect de son prochain. Jusque-là, vous me direz, ça sent grave le film perché, d’autant plus que la production est suédo-danoise. Et plus on progresse dans le film, plus on nous propose des scènes d’un quotidien banal, sans intellectualisation forcée de la chose : Christian se fait voler son portefeuille, ses filles se disputent, le lancement de sa nouvelle œuvre est un fiasco qui soulève la polémique… Une série d’échecs. C’est ça, ce film met en scène la décrépitude de la vie de Christian, à tous les niveaux et sans nous l’expliquer. Et c’est long ! On passe de scènes absolument whathefuckestes (Le passage de la capote…on en parle ? J’ai littéralement bugé pendant 6 minutes 30…) à d’autres absolument géniales (L’homme-singe ! Waouh !). Un film qui ne peut pas vous laisser indifférent ! Allez donc tenter l’expérience. Un 6/10, pour mon extatique incompréhension.
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Les Nouvelles Aventures de Cendrillon, de Lionel Steketee
Yaoutch… Julie, une jeune fille secrètement amoureuse de son boss, est seule et esseulée dans un royaume de solitude le jour de son anniversaire. Elle le fête alone dans son petit appart, une petite bougie sur une petite pizza, prête à mater une petite comédie romantique bien nulle quand tout à coup Marco, son boss, débarque chez elle ! Ce n’est en aucun cas une surprise d’anniversaire, mais une demande de baby sitting. Julie accepte, et se retrouve à s’occuper du fils de son boss le jour de son anniversaire. Pour l’occuper, elle lui raconte l’histoire de Cendrillon…enfin presque ! Et vous connaissez la suite : c’est pas bon !!! Même délire que Les Nouvelles Aventures d’Aladin, mais sans ce côté djeuns qui était au moins appréciable dans ce dernier. Boarf, que vous dire…les costumes et les décors sont sympas, quelques blagues passent bien (le passage des sept nains m’a bien plu !), mais le reste…prout ! Les dialogues, les chansons (kill me…), le message, tout foire complètement. Ah, et puis les boobs, c’est cool hein, genre vraiment, mais en faire un ressort comique sur 1heure30 de film non, clairement non ! Le pire dans tout ça c’est que la salle était pleine à craquer, ce genre de films marche très bien au box office ! On n’a pas fini d’entendre parler du Pathé cinematic univers, pour sûr ! 4/10.
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Au Revoir Là-haut, d’Albert Dupontel
Préparez-vous, je vais me laisser emporter dans un gargantuesque torrent d’émotions ! Cette adaptation du roman de Pierre Lemaitre est un véritable chef d’œuvre, un petit bijou, une fierté française ! Il rejoint clairement le podium des meilleurs films français sur la Première Guerre Mondiale et ses désastres, tout en haut avec Joyeux Noël et Un Long Dimanche de Fiançailles. L’histoire est celle de deux rescapés des tranchés : Albert Maillard, sublimement interprété par Albert Dupontel lui-même, et Édouard Péricourt, joué par le splendide Nahuel Perez Biscayart (sérieusement, décrocher les premiers rôles des deux plus gros films français de l’année 2017, il faut le faire !). L’un petit comptable du peuple, l’autre dessinateur de génie. Suite à une attaque des tranchées ennemies le jour de l’armistice, Édouard est défiguré, et rejoint la longue liste des gueules cassées d’après-guerre. Il portera donc des masques de sa propre création pour cacher son malheur. Alors qu’ils survivent péniblement aux années folles, les deux compères se lancent dans une arnaque à grande échelle. Mais cette enflure de lieutenant Pradelle (Laurent Lafitte) n’est pas loin, et pourrait bien compromettre ce plan.
Faites-moi plaisir et allez vous délecter de ces superbes images ! Albert Dupontel est extra : la réalisation est juste fabuleuse (on relève un tas de jeux de miroirs intéressants) et le montage souvent très drôle. Tous les masques d’Edouard sont superbes, les acteurs principaux excellents ! Le nombre d’émotions que Nahuel arrive à faire passer à travers son simple ringard est incroyable, d’une justesse émotionnelle sensationnelle ! À savourer sans modération, tout de suite !! Gros gros 8/10 !
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Thor : Ragnarok, de Taika Waititi
Qu’on se mette d’accord tout de suite : qu’attend-t-on d’un film Marvel ? Une histoire bien ficelée et surprenante ? Non, pas vraiment. Un jeu d’acteur époustouflant ? Nope ! De l’intensité dramatique ? Clairement pas ! Les films Marvel nous proposent depuis bientôt 15 ans une panoplie de personnages haut en couleurs, et des scènes d’action étonnantes de réalisation, d’ingéniosité et de chorégraphie, le tout baigné dans une ambiance comics propre à elle : un humour particulier, un jeu de couleur et de texture intéressant, etc. Et clairement oui on est servi à ce niveau ! Voilà tout ce que propose Thor : Tagnarok, et pour les fans du genre, c’est cool ! En plus, l’histoire n’est pas si mauvaise sur ce film-là. Par un concours de circonstances, Thor doit retourner au plus vite sur Asgard pour empêcher sa sœur Hela d’y provoquer le chaos, mais il est retenu prisonnier sur une étrange planète où il est forcé de combattre des gladiateurs, dont son incroyable compagnon Hulk. Il rencontrera sur son chemin plein de copains qui l’aideront dans sa tâche. Et c’est ça qui est vraiment ultra cool dans ces films Marvel : l’icônisation des personnages. On ne parle pas de Jojo l’asticot ici, mais bien de super-héros quasi immortels aux pouvoirs époustouflants ! À chaque nouveau film on creuse encore la personnalité d’un personnage, et on en rajoute d’autres, jusqu’à se retrouver dans un monde fourmillant d’individus haut en couleurs ! C’est pour ça que je continue de suivre le MCU avec grande attention, malgré de grosses lacunes cinématographiques dans leurs films.
Plus concrètement, Thor n’a jamais été mon Avengers préféré. Mais, à l’image du second Captain America, ce troisième film redore l’image de son super-héros ! Je m’y suis finalement attaché à ce p’tit Dieu nordique. Et puis quelle classe de pouvoir se payer des acteurs aussi talentueux ! On retrouve forcément Chris Hemsworth et Mark Ruffalo, mais ce sont surtout les passages avec Cate Blanchet, Tessa Thompson, Benedict Cumberbatch, et même Jeff Goldblum, qui m’ont le plus convaincu ! Un joli 7/10, comme pour la plupart des films Marvel en fait.
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Épouse-moi mon pote, de Tarek Boudali
Un jeune marocain part faire ses études à Paris, il rate malheureusement son concours d’architecte et perd alors son visa. Sa seule solution pour rester sur le territoire : épouser son pote ! Mais un inspecteur bien relou va le suivre à la trace pour dévoiler ce mariage blanc.
Boarf ! Sur un film d’1h30, je ne suis pas spécialement fan de cet « humour Youtube », où la principale source de comique repose sur l’exagération irréaliste d’une situation. Ou alors il faut que les acteurs soient vraiment excellents (genre La Folle Histoire de Max et Léon) ! Le film ne m’a donc pas tant emballé… Après je reconnais les talents de Tarek Boudali et Philippe Lacheau, ils sont vraiment drôles quand ils le veulent ! Et puis, voir Andy d’Andy Raconte et David Marsais du Palmashow (ce mec peut jouer tous les rôles du monde) c’était quand même vachement cool ! On reste donc sur un 5/10, un boarf quoi.
Les films UGC Cultes
Ce mois-ci, UGC proposa deux films cultes sur grand écran : Blade Runner et Belle de Jour. Alors que j’ai raté le premier pour sortir avec des potes et finalement finir à 22h dans mon lit malade comme un chien à cause d’une crème fraiche périmée (ma vie est fabuleuse !), j’ai eu la chance de pouvoir admirer le second !
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Belle de jour, de Louis Bunuel
Eh bah ça fait du bien de voir des bons films français de l’époque, histoire d’enrichir un peu sa culture ! Sorti en 1967, Belle de jour est l’adaptation du roman de Joseph Kessel, un grand classique de la littérature française. Campé par la sublime Catherine Deneuve, le film a ses bons côtés. Si on enlève toutes les maladresses cinématographiques et les clichés qui n’en étaient pas encore à l’époque, on passe un bon moment. L’histoire tourne autour de Séverine, une jeune bourgeoise qui s’ennuie mortellement chez elle et souhaite assouvir ses fantasmes les plus secrets. Elle prend la décision de travailler dans une maison de joie, et rencontre alors de très étranges personnages. Séverine devient Belle de jour, et n’aura jamais été aussi épanouie dans sa vie personnelle. Jusqu’à ce qu’elle rencontre Marcel, un jeune rebelle qui bouleversera sa vie.
Bien qu’un peu lent ce film reste bon, mais il faut s’accrocher pour en dénicher tous les secrets. Bridée par cette vertueuse timidité de l’époque (du moins, d’un point de vue actuel), l’œuvre perd en symbolique sexuelle, il est même difficile de déceler le masochisme refoulé de Séverine, pourtant clé de l’intrigue ! J’aurai grand plaisir à regarder une nouvelle adaptation débridée de ce grand classique, mais personne ne pourra jamais égaler la délicieuse Catherine Deneuve qui vole la caméra à chaque apparition. Un joli 7/10.
Eh bien voilà qui est fait ! Un mois particulièrement chargé en films oubliables et classiques en devenir. Si Confident Royal et Détroit m’ont complètement bluffé, la palme d’or du mois d’Octobre revient à Au Revoir là-haut, en criant bien fort une dernière fois : COCORICO !
Huuum, je n’aurai pas oublié quelque chose… ? La suite d’un chef d’œuvre du cinéma, le film qui a donné ses lettres de noblesse à la Science-Fiction et emporté des milliers de spectateurs dans des galaxies lointaines, très lointaines ? BLADE RUNNER 2 !!! Ça sera pour le mois prochain les petits amis. À très vite !
Votre dévoué passionné,
The Red Squirrel
Le précédent Rendez-vous Ciné est juste ici :
J'adooore ! 