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Top 11 des dragons de mon enfance

Aah les dragons ! Jamais une créature n’aura rassemblé autant de magie, d’élégance et de puissance en un seul être. On en trouve de tous les types, de toutes les tailles, de toutes les couleurs. À la fois symbole mythologique sacré de certaines cultures orientales et pierre d’angle d’un genre littéraire bien connu, ils règnent en maitre des innocents esprits aux quatre coins de notre belle planète. Ils ont nourri notre imagination pendant des siècles et des siècles, laissant leurs lourdes empreintes dans nos cœurs et nos âmes.

Targaryen
Volant majestueusement sous la voute éthérée de nos esprits, ornant la tapisserie murale d’un somptueux palais ou simple blason d’une puissante maison, ils inspirent la crainte, le respect,…la magie !

Né bon occidental à l’esprit ouvert, je les ai toujours considéré comme la quintessence de la fantasy, le pilier de toute bonne histoire imaginaire, une valeur sûre en quelque sorte. Allaité aux histoires fantastiques peuplées d’êtres mystérieux et intrigants, ils ont toujours fait parti de mon quotidien. Dans les livres, les mangas, les BD, les films, les séries, les documentaires, les dessins animés, les jeux, en maquette, en photo, en jouet… Ils étaient PARTOUT ! Accessible au plus grand nombre, je pense pourtant m’être lié plus intimement à ces créatures que quiconque : alors que les autres enfants avaient des amis imaginaires, moi j’avais des dragons ! Mon livre de référence en la matière étant, bien entendu, le traité d’Ernest Drake Comment élever son bébé dragon, et tous ses autres manuels de dragonologie.

Élever
Tu as occupé un sacré long moment de ma vie toi !

Livres que je garde toujours très précieusement dans ma bibliothèque tant ils sont imprégnés de magie, de passion et de dévotion.

Pour faire honneur à ces sublimes créatures, qui ont hanté mon imagination des années durant, je vous propose de revenir en détail sur ceux qui ont plus particulièrement fait pétiller mes yeux de marmot et que j’ai chéri plus que tout au monde. Attention, risque de lâcher de passion imminent !

 

Numéro 11 : Shenron, Dragon Ball

Aah Dragon Ball ! Pour être tout à fait honnête avec vous je n’ai encore jamais fini ce manga. J’empruntais les premiers tomes au CDI du collège quand ils étaient disponibles (c’est qu’on se battait tous pour les amener chez nous !), mais la collection était limitée (ils n’en avaient que 6, pas plus !), j’ai donc du la continuer par mes propres moyens. Je me souviens encore parfaitement du bonheur que c’était de pouvoir mettre la main sur un tome, l’emporter chez soi et le dévorer d’une traite ! Pour les novices, Dragon Ball c’est l’histoire du jeune Sangoku et de tous ses amis, personnages tous plus farfelus les uns que les autres, partant à l’aventure, et plus précisément à la recherche des fameuses Dragon Ball. Une fois rassemblées, ces sept étranges boules de cristal permettent d’invoquer le dragon sacré, Shenron, qui exaucera n’importe lequel de vos souhaits.

Titre
C’est bon, j’ai bien résumé ? Je ne vais pas me faire embusquer par les fans hardcores du manga ?

C’est qu’il en imposait le lézard ! Parfaite représentation du dragon mythologique chinois avec son corps de serpent, sa gueule monstrueuse et ses yeux rouges de démons, ses longues moustaches, ses griffes assérées et ses bois stylisés, il ne fallait pas trop faire le malin à ses côtés (bon, sauf si tu t’appelles Beerus, hein !). Ce dragon inspire tout simplement la terreur. Ça m’avait d’ailleurs toujours marqué : à chaque fois qu’ils l’invoquaient, les personnages du manga étaient tiraillés entre le bonheur d’enfin pouvoir exaucer leur souhait le plus cher et la peur la plus primale de voir ce monstre tout droit sorti des enfers ! Allez mon grand, tu méritais bien ta place dans ce top !

Shenron
« Quel est ton souhait ? Rappelle toi, je n’en exauce qu’un seul ! »

 

Numéro 10 : La Dragonne, Shrek

On aime tous Shrek, c’est indéniable ! Ce contre-pied de nos Disney préférés, porté par un humour salace à mourir et des voix d’anthologie (Eddy Murphy, Mike Myers, Antonio Banderas… et tous leurs doubleurs VF), ce n’est que du bonheur ! Le deuxième volet reste mon pref’ ever, et le quatrième était sûrement en trop, mais bon, on se bidonne tout le long de la saga ! Forcément, qui dit conte de fées dit dragon ! Et Shrek n’échappe pas à la règle. Quand l’affreux ogre se met en quête de secourir la princesse Fiona de son donjon, devinez qui garde la porte d’entrée ? Mais oui, un dragon tout mignon ! Enfin, tout mignon bof bof, et en plus c’est une femelle (fait assez rare pour être souligner !). L’Âne est envoyé chercher la princesse pendant que Shrek s’occupe de la bête, mais malheur, c’est le fidèle destrier qui tombera dessus en premier ! C’est là que nous découvrons le monstre. Ça commence par un petit remake du Petit Chaperon Rouge en mode « Que vous avez de grandes dents » et puis, à force de paroles tout aussi flatteuses qu’hilarantes  (« Tu dégages un tel relent de féminité, c’est à tomber raide ! »), la Dragonne semble éperdument éprise du gentil Donkey !

Dragonne
L’Âne : « Je suis asthmatique et nous deux ça ne va pas le faire si tu continues à me souffler de la fumée dans la figure ! »

Le début d’une histoire…disons…étrange à souhait… Non, je ne veux pas savoir comment ces deux êtres de tailles et d’espèces totalement différentes ont pu copuler, ça ne m’intéresse PAS !!! Il n’en demeure pas moins qu’à la fin du second film, l’Âne se retrouve avec cinq bébés mutants sur les bras !

Allez, une magnifique rencontre, qui marque l’une des premières apparitions de dragon 3D dans un film d’animation. Créature qui n’a pas à rougir de son design compte tenu de son année de sortie (2001). Chapeau bas !

Âne
…No waaay…

 

Numéro 9 : Norbert, Harry Potter à l’école des sorciers

Haha, pourquoi Norbert me demanderiez-vous ? De tous les dragons mythiques dont regorge la saga Harry Potter, c’est ce p’tit bout de rien du tout que je choisis ? Pas de cruel Magyar à pointes, de puissant Boutefeu chinois, d’élégant Vert gallois, de mesquin Suédois à museau court, ou encore de banquier teubé ! Même Dobby a plus de classe que ce Norbert c’est quand même dingue ça !

Shooté
Oui, vous ne me ferrez pas croire que ce dragon n’est pas totalement stupide ! Regardez ses yeux, il est shooté le pauvre !

Eh bien oui, de tout ceux-ci Norbert reste mon pref’ ! Déjà il a Hagrid en guise de maman et Crocdur comme grand frère. Niveau classe, il est déjà tout en haut le p’tit machin ! Mais surtout, SURTOUT, c’était la toute première fois en 7 ans d’existence (ouais, j’étais déjà vieux à l’époque) que j’ai pu assister à la naissance d’un bébé dragon. Une expérience de malade pour un petit garçon de cet âge-là ! Oui, il y a des œufs de dragon, on peut les faire éclore et élever ce qui en sort. Lui apprendre à chasser, à cracher du feu, à embêter sa petite sœur… ! Imaginez un peu le vaste monde qui s’ouvrait à mon imaginaire déjà bien développé !! Ah oui, et puis je trouvais ça génial de donner un nom aussi ridicule à une créature mythique (désolé à tous mes lecteurs nommés Norbert hein…). Merci petit toi. Même si ton intrigue reste un peu foireuse dans le film, tu restes au top moumoute !

Norbert
Tu feras gaffe, t’as un petit truc qui coule là…

 

Numéro 8 : Mushu, Mulan

« Déshonneur sur ta famille, déshonneur sur toi, déshonneur sur ta vache ! »

Mushu, sacré Mushu ! Comment décrire ce que je ressens à ton égard ? Tu es avant tout un comic relief de dingo, c’est évident. Égoïste à souhait, tu fais passer tes intérêts propres avant tout le reste, quitte à entrainer Mulan dans une folle aventure pour regagner ton statut privilégié auprès des ancêtres de la famille. Et ça nous fait bien rire, ça c’est sûr, même si tu n’es qu’un anti-héros basique. Tu es probablement d’ailleurs le sidekick le plus drôle de tous les films Disney (trônant fièrement aux côtés de Kronk et du Génie). « Allez circule, avant que j’te bouscule ! » Mais tu es bien plus que ça, n’est-ce pas ? Allez, dis-le nous !

Cauchemar
« Ton pire cauchemar ! »

Tu es le gardien des âmes perdues, tu es le très puissant, le très agréable, le très indestructible Mushu ! En vérité, tu es même l’âme de ce film d’animation grandiose (probablement sur le podium des œuvres du studio). Dans cette histoire à l’intensité dramaturgique puissante, se déroulant la majeure partie du temps sur un champ de bataille, aux enjeux nous dépassant tous (la survie d’un royaume, la condition féminine, l’honneur de la famille, la mort de ses proches…), Mushu est là pour nous faire avaler la pilule (et pour faire vendre des millions de peluches, oui aussi…). Dédramatisant toutes situations, il apporte cette touche d’hilarante légèreté à l’œuvre avec brio ! Et son doublage VF par José Garcia est juste grandiose, il faut le souligner ! Au-delà de ça, Mushu est cette petite conscience enfouie au plus profond de nous tous, cynique au possible, et pourtant très attachante. Sa petite taille lui confère ce rôle de conseiller invisible, et ça c’est génial. Le tout premier dragon de poche ! « Bien sûr, c’est moins encombrant pour voyager ! ». Au top le lézard !

Mushu
« Dragon, dragon, y’a pas de lézard, nous ne parlons pas la même langue ! »

 

Numéro 7 : Alia Aenor, Reflets d’Acide

Alors que les sagas audio reviennent à la mode grâce à nos youtubers préférés (L’Épopée Temporelle de Cyprien et Clyde Vanilla d’Antoine Daniel, toutes deux excellentes !) je ne peux que vous conseiller d’écouter LA maitresse de toutes les sagas ! Une saga pour les gouverner toutes, une saga pour les trouver, une saga pour les amener toutes et dans les ténèbres les lier ! Vi, vi, vi, Reflets d’Acide est bel et bien la plus belle chose au monde que vos oreilles puissent écouter et votre imagination digérer. Laissez-vous tenter, vous n’en avez que pour 8 heures et des poussières (« Huit, ça suffit ! ») ! Allez zou !

https://www.youtube.com/watch?v=T7wB7TQHylM

Bon, je ne vais pas vous mentir, tous les personages rocambolesques de cette épopée fantastique ont décroché mon cœur ! Ils sont écrits avec la plus grande des habiletés par notre maitre à tous, le grand, le beau (qui sent bon le sable chaud) JBX ! Maniant la langue française comme le plus pustuleux des geeks et les références pop comme un académicien hors pair (ou l’inverse), vous ne vous lasserez jamais de cette incroyable aventure, découvrant toujours plus de subtilités à chaque nouvelle écoute (JE VOUS JURE !). Il serait bien trop dur de choisir entre le cambion, la tafiolle, le nain-cube incubé, le génasi du feu, le père vert et toute cette tripoté de personnages tout aussi mémorable les uns que les autres, je vais donc vous présenter cette Alia Aenor sans l’envers du décor. Eh oui, si un dragon on le fuit, une dragonne on s’y attache ! Mwahahaha ! Cette jeune demoiselle au cheveux noirs de jais a la capacité de se transformer en puissant dragon de 100 mètres de long. Au service du Roi des Morts, Mortis, elle prépare l’attaque de la glorieuse cité de Maender-Alkoor. Mais un groupe d’aventuriers bien nommé empêchera, à leur insu, ce démoniaque projet. D’une rare beauté, mais vénéneuse à souhait, elle distribue les Morts de masse à tour de bras (C’est son sort préférééée !). Une pure pépite je vous dis. À commencer sans plus attendre ! Si le format audio ne vous convient pas, partez donc sur la bande dessinée, de toute aussi bonne qualité. Un incontournable pour tous les fans de fantasy !

Reflets d'Acide
« Elle va tous nous tuer ! »

 

Numéro 6 : L’Esprit de le Rivière, Le Voyage de Chihiro

Un dragon inspire toujours un élan de poésie, nous l’avons vu et revu. Le voir s’envoler au loin dans le crépuscule, atterrir au sol sur ses lourdes pattes en faisant trembler la terre ou bien cracher un torrent de feu de sa gueule écailleuse, tout est digne du plus beau des poèmes. Mais jamais un dragon n’aura été aussi poétique que dans sa version Studio Ghibli ! (De ce que j’an ai vu hein ! Je regarde Les Contes de Terremer au plus vite, c’est promis !) Quand Miyazaki prend les commandes, tu n’as plus qu’à te laisser porter par son œuvre. Aucun mot, aucune parole ne pourra jamais égaler la tempête d’émotions qu’il a suscité au plus profond de ton être.

Esprit
Eh oui, c’est bien de toi que je parle lorsque j’évoque cette tempête d’émotions !

Le Voyage de Chihiro est probablement l’une des plus belles œuvres de Miyazaki, celle qui lui aura valu une reconnaissance mondiale du moins. Ce film d’animation est juste parfait : une histoire qui suscite à la fois la peur et l’extase, des personnages aussi créatifs que nombreux, une ambiance onirique portée par une bande originale à la Ghibli (SUBLIME !)… Tout transpire la poésie dans ce 8ème chef d’œuvre du géant japonais. Je ne sais même pas comment faire honneur à ce fabuleux personnage, L’Esprit de la Rivière, tellement sa présence impose déjà le respect, la peur et la passion… À la fois craint et respecté par les employés des bains de Yubaba la sorcière, on ne sait pas grand-chose de ce mystérieux Haku. Sa fonction au sein de l’institution reste inconnu, et on le voit batailler avec d’étranges oiseaux en papier. Je suis loin d’être un expert des œuvres de Miyazaki, je ne me lancerai donc pas dans des théories foireuses, préférant digérer ses films à ma manière, sans en connaitre tous les tenants et aboutissants. Il n’en demeure pas moins que cet énigmatique Haku sera la première et la dernière personne que Chihiro rencontrera durant son voyage. Ainsi encore une fois, le dragon reste notre guide des vastes mondes fantastiques, celui qui nous plonge à l’intérieur, et nous en ressort. Magique !

Haku
Laissez-vous transporter !

 

Numéro 5 : Saphira, Eragon

Huuuum, Eragon… Tu avais le potentiel de devenir la nouvelle saga fantasy de la décennie ! Vraiment ! Dans un début des années 2000 où le genre battait son plein avec ces films cultes qui ont bercé toute une génération (Le Seigneur des Anneaux, Harry Potter, Le Monde de Narnia…), tu avais vraiment tout pour percer ! Un auteur talentueux débordant de bonnes intentions, une histoire du tonnerre de Zeus, des personnages charismatiques au possible, un univers vaste regorgeant de créatures et d’espèces fantastiques, et surtout un concept génialissime de relation dragon/dragonnier ! Et puis le film est sorti, et tu es tombé dans les méandres de l’oubli, continuant seulement de contenter tes fans lecteurs de la première heure. Quel dommage, sérieusement…

Eragon
Tristesse ultime…

Nous tenions enfin l’ultime saga dragonique ! Quatre bouquins entièrement consacrés aux dragons. Et pas n’importe quels dragons s’il vous plait : des créatures enchanteresses, derniers vestiges de l’ancien temps et sa caste des Dragonniers. Oui madame, une caste de Dragonniers ! Enfin une saga qui se penche exclusivement sur la relation spécifique qu’entretien un dragon avec son élu, celui qui le montera jusqu’à la fin de ses jours. Imaginez un peu ce qu’un jeune adolescent à la tête bien rempli pouvait faire de ça ! C’était à la fois un manuel scolaire, une carte au trésor et une bible ! Saphira, tu as accompagné mes jours et mes nuits. Ton bleu saphir a fait miroiter mes yeux innocents, m’invitant sur des voies inconnues. Même si Eragon est ton élu, tu as toujours un peu été notre premier dragon de prédilection, celui qui nous a guidé dans ce monde merveilleux d’Alagaësia. Du fond du cœur :

Atra esterni ono thelduin.

Mor’ranr lifa unin hjarta onr.

Un du evarinya ono varda.

Saphira
Fethrblaka, eka weohnata néiat haina ono. Blaka eom iet lam. ❤

 

Numéro 4 : Falkor, L’Histoire sans fin

Aaaah, cette histoire est juste magique, et j’insiste bien sur le qualificatif. Je ne devais pas avoir plus de 7 ans quand j’ai découvert ce film. Il faisait partie de ces fameuses diffusions à la télé pendant les vacances scolaires. « C’est une surprise ! », m’avait dit ma mère, me demandant de la rejoindre sur le canapé à 15h précises. Et BIM, je me retrouve aux côtés d’un géant de pierre, d’un loup terrifiant, d’une princesse enfant et de ce miraculeux dragon porte-bonheur : Falkor !

Falcon
Ooooooooooooh ❤

Quelle merveille que cette créature fantastique ! À la fois grand-père sage aux conseils avisés, et papa ours à qui on peut gratter le derrière de l’oreille et s’enfouir dans sa chaude fourrure blanche, il a tout de la présence réconfortante au milieu des péripéties enfantines. C’est ça, Falkor est la définition même de l’accalmie scénaristique ! Avec sa grosse tête de chien et ses sourires mythiques ! Aaaah, tu es parfait Falkor, véritablement parfait. Et ta façon d’onduler dans les airs comme un serpent d’eau, te mouvant dans les cieux tel une étoile filante sur l’immensité nuageuse… Oui Falkor, tu es parfait ! (Bon par contre, il faut garde son âme d’enfant pour apprécier ce dragon-là ! Certaines phrases sonnent différemment sinon…)

Enfants
« J’adooore les enfants ! »

 

Numéro 3 : Viserion, Drogon et Rhaegal, Game of Thrones

Eh beh, ça faisait un moment que je n’avais pas parler de Game of Thrones sur ce blog (joooke) ! Comme vous le savez tous ici, je suis le plus grand fan de la terre du monde entier de l’univers de cette série fantasy ! L’histoire, les personnages, les décors, les musiques, les costumes… TOUT dans cette série inspire l’imagination, la passion, le dévouement ! C’est une religion à part entière ! Complètement ! Qu’est ce qui marche si bien selon moi ? Je pense que c’est véritablement ce juste dosage entre narration médiévale classique et éléments magiques. Comme le dit si bien G. R. R. Martin : « Dans une œuvre de fantasy, il faut de la magie. C’est un ingrédient indispensable. Mais la magie, c’est comme le sel dans le ragoût. Trop de sel ruine le goût. Trop de magie n’a aucun sens. » Voilà ce qui fait la force de cette épopée fantastique : la justesse de l’assaisonnement. Les guerres, les trahisons, les meurtres, c’est génial ; avec des Marcheurs Blancs, des résurrections et des dragons, c’est encore mieux ! Justement, parlons en de ces dragons. Ces trois mystérieuses créatures apparues en fin de saison 1. J’ai envie de vous dire : ce sont nos petits bébés ! 7 ans déjà que nous les suivons avec passion. Ils n’étaient pas plus gros que des chiots et n’ont cessé de grandir, encore et toujours plus, nous impressionnant de leur majestuosité et leur splendeur.

Daenerys
Eh oui, ils ressemblaient à ça à la base !

Maintenant en saison 7, nous avons droit à la crème de la crème du dragon sur petit écran. Le nec plus ultra des écailles scintillantes. Game of Thrones traite ses dragons de la plus honorable des manières : ce sont de sublimes créatures, oui, mais avant tout des armes destructrices ! Daenerys détient les codes des bombes nucléaires de Westeros, et le sort de tous dépend de sa magnanimité. Elle ne pourrait faire qu’une bouchée de cette démoniaque Cersei Lannister, mais préfère sauvegarder les vies innocentes en se lançant dans une guerre stratégique. Ainsi donc, ces dragons sont devenus les pions clés de cette fascinante histoire, rentrant dans l’équation de bien des personnages, même ceux que nous ne soupçonnions pas (Le Roi de la Nuit a attendu très patiemment l’arrivée d’un dragon au-delà du Mur pour mener à bien son invasion). Ce traitement est tout à fait novateur et mérite toute notre attention. Rendons hommage à ceux qui ont changé nos soirées barbecues à jamais ! DRACARYS !

Dracarys
OH GOD…

 

Numéro 2 : Smaug, Le Hobbit

Smaug, je ne te le dirai jamais assez (oui, oui, je parle à ces dragons, ça vous pose un problème ?!) : tu es MA rencontre de l’année 2013 ! Je t’ai attendu si longtemps ! Depuis le jour où j’ai ouvert ce fabuleux bouquin (Tolkien, je t’aime à jamais !), je n’ai eu de cesse que de t’imaginer, te dessiner, te réinventer, te contempler… ! Et quel résultat (Peter Jackson, je t’aime encore plus !) !! Très honnêtement, tu es le plus beau dragon que le cinéma ne nous ait jamais donné de voir. Et de loin ! Tes traits, tes détails, tes  formes, tes couleurs, ton aura, ta gestuelle, ta voix (Benedict Cumberbatch, je t’aime encore plus plus !)… Tu dégages une telle puissance, une telle cruauté, une telle prestance ! Tu es la créature fantastique, version bestiale, la plus aboutie du grand écran !

Smaug
MA-GNI-FI-QUE !

Et tes scènes sont justes splendides ! Alors oui, certes, tu aurais pu cramer la tronche de Thorin au moins 18 fois dans le deuxième volet, et ton cliffhanger fait mal au cœur…mais bon ! Tu es LA rencontre du film, celle que tout le monde attendait. Et ton entrée dans le troisième volet (La Bataille des Cinq Armées) est juste mémorable ! Ton face à face avec Bard est probablement le moment le plus chargé en émotion du film entier. Oui c’est cliché, mais c’est si puissant ! Des scènes de ce genre, on n’en voit pas souvent au cinéma, crois-moi ! Quelle intensité dramatique de malade !! Même si on en connait parfaitement le dénouement, tu restes indéniablement un chef d’œuvre à part entière. Et tu vas plutôt bien vieillir en plus de ça, si c’est pas fabuleux !

Bard
Vas-y Mushu, là tu peux le dire : « Ton pire cauchemar ! »

Allez, je vous mets la version Smaug du dessin animé The Hobbit, sorti en 1977, c’est cadeau ! Attention les yeux, ça pique un peu…

Hobbit
Euh… Miaou ?

 

Numéro 1 : Krokmou, Dragons

Dragons, ou How to train your dragon en VO, c’est un peu la version pour enfants de la saga L’Héritage, menée avec brios par des p’tits gars passionnés et entièrement dévoués à leur œuvre. Oui, chérubins et chérubines, ces deux superbes films d’animation, sortis tout droit du fabuleux studio Dreamworks, cumulent à eux seuls une grande partie des louanges dithyrambiques faites plus haut !  Et de loin ! Dans un contexte médiévalo-vikings, un petit village tente tant bien que mal de subsister face aux attaques répétitives de hordes de dragons. On y suit plus particulièrement le frêle Harold, fils du chef du village Stoïk, essayant de faire ses preuves auprès de son père en affrontant une de ces créatures. Mais pas n’importe laquelle ! Pour faire le maximum d’impression, il s’en prend à la plus redoutable et la plus dangereuse de toutes : la Furie Nocturne ! Très ingénieux, il construit de toutes pièces un piège à dragon, et arrive, par le plus grand des miracles, à attraper le monstre. Mais alors qu’il tente de tuer le dragon, son regard plongera dans celui de la Bête, début d’une longue, puissante et fructueuse amitié ! Rapidement dépendant l’un de l’autre, ils tenteront alors d’abolir cette animosité viscérale entre vikings et dragons. Et devinez quoi ? Yep, ils y arrivent !

Dragons
Et moi, et moi ? J’ai droit auquel moi ? Hein ? Heiiiin ?!??

Bien plus qu’une simple comédie dramatique portée par un humour particulièrement efficace et une musique entrainante, ces films nous apprennent véritablement à apprivoiser un dragon ! L’amadouer, nous en occuper, comment le nourrir, quels sont ses secrets, ses points forts, ses faiblesses, comment le faire voler, chasser, attaquer… Absolument TOUT ce que nous rêvions de savoir sur ces créatures enchanteresses a été retranscrit sur grand écran pour alimenter notre imagination débordante ! Et ça, ça n’a pas de prix ! Chacun des dragons présentés dans les films a ses propres compétences, attaques, avantages et inconvénients, si bien que les plus grands fans se sont mis à répertorier le tout dans de supers carnets, allant jusqu’à imaginer leur propre créature (non, non, je ne parle pas de moi là…).

Quid de ce Krokmou, le plus dangereux des dragons, qui deviendra finalement le Roi de son espèce ? Il est juste PARFAIT ! Son design, ses manières, sa gestuelle…et cette bouille d’amour quoi ! Avec ses grands yeux de chat et son adoration des gratouilles sur le ventre, il a tout de l’animal de compagnie idéal. C’est ça : Krokmou est le tout premier dragon domestique ! Attachant au possible, vous tomberez éperdument amoureux de cette sacrée bestiole au premier regard, parole de scout !

Krokmou
Mais oui ! Il sait qu’on parle de lui, et il est tout content ! Il ne lui manque plus que la parole à ce petit !

 

Allez, je sais que vous en rêvez tous depuis un bon quart d’heure : allez donc revoir ces merveilleux films et dessins-animés, relire ces fabuleux bouquins et mangas, redécouvrir ces fantastiques créatures qui font partie intégrante de votre enfance ! Ré apprivoisez-les, laissez-vous emporter, et qui sait, peut-être vous laisserons-t-ils monter à nouveau sur leurs fières épaules… Pour l’amour de la passion !

À tous les rugissements sombres s’élevant dans le noir, je lève ma coupe. Pourvu que vous fassiez encore vibrer nombre de mes nuits  !

Votre dévoué pasionné,

The Red Squirrel

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