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Analyse Game of Thrones Saison 1 Épisode 1

C’est parti, je prends mon courage à deux mains et je me lance dans une analyse épisode par épisode du monstre qu’est la série Game of Thrones, pour mon plus grand plaisir, et j’espère le vôtre !

Comment vous dire, je crois que j’ai vu l’épisode 1 de la saison 1 de Game of Thrones au moins 15 fois, sans mentir ! Déjà parce que je regarde la totalité de la série avant chaque nouvelle saison, et ensuite parce que j’ai initié plein de personne en regardant ce pilot avec eux. Et quel spectacle ! Je ne m’en lasse vraiment pas ! A chaque fois, je me demande comment les réalisateurs ont bien pu faire pour présenter autant de personnages (sans blague, on parle de 18 personnages principaux, et autant de personnages secondaires !!), autant de personnalités différentes, de contextes politiques, géographiques, religieux…en une seule heure. Ça relève vraiment du génie !

 

Patrouille en forêt et Marcheur Blanc

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Le moment où tu demandes aux personnes autour de toi de se taire…

L’épisode s’ouvre sur trois patrouilleurs de la Garde de Nuit partis en exploration au-delà du Mur. La première scène de Game of Thrones n’est certainement pas la meilleure, loin de là, mais elle permet de mettre au clair l’une des intrigues principales de la série, bien que trop souvent effacée dans les premières saisons : l’arrivé des Marcheurs Blancs sur Westeros ! Cette scène d’ouverture nous fait part de l’existence d’un mur géant de glace, séparant les terres gelées et dangereuses, infestées de sauvageons et autres créatures fantastiques, du reste du continent. Ce Mur est gardé par la fameuse Garde de Nuit et ses « soldats » tout de noirs vêtus. Nos trois patrouilleurs sont chargés de repérer les mouvements d’un groupe de sauvageons, mais tombent finalement sur une créature terrifiante humanoïde caractérisée par sa faculté de non-parole et ses yeux bleus de glace : un Marcheur Blanc (et sérieusement ce nom est beaucoup trop stylé !). Cette scène pré-générique donne le ton de la série : oui, si vous n’aimez pas les têtes coupées, prenez garde et rebroussez chemin.

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Plus les voisins sont chiants, plus le mur est grand !

 

« Winter is coming »

Une fois le générique passé (TATA TATATATA TATATATA TATATAAAAA), la série nous emmène légèrement au sud du Mur, dans la cité de Winterfell, capitale enneigée du Nord et château de la famille Stark, dont l’étendard est un loup géant sur un fond blanc neige. On y rencontre alors, tout à tour, les membres de cette grande famille, chacun déjà doté de son trait de caractère principal. Tout d’abord Eddard Stark, appelé Ned, le juste, le droit, le noble, l’honnête, l’intègre, le loyal, et bazar de bazar, mettez lui encore toute une ribambelle de superlatifs, parce que franchement ce mec les mérite tous sans exception ! C’est le padre de la grande famille Stark, et il veille d’une poigne inflexible à ce que l’ordre et la paix règnent sur sa partie des sept couronnes de Westeros. Sa femme, Catelyn Stark, née Tully (famille souveraine de la région du Conflans) apporte au couple la touche de douceur que celui-ci nécessite. Aimante et dévouée, on sent pertinemment que cette femme est une maman poule dans l’âme et ne vit que pour voir ses enfants grandir et s’épanouir (la bonne blague…). Les cinq enfants du couple sont à leur tour présentés. Tout d’abord l’aîné, Robb Stark, homme déjà fait, vaillant et courageux, prêt à porter sur ses épaules les responsabilités que son père pourra lui léguer. Puis Sansa, superficielle, naïve et maniérée, encore bien innocente et ne se rendant absolument pas compte de l’ampleur et la dangerosité du monde extérieur. Vient alors le tour d’Arya, la fougueuse et aventurière petite fille du Nord, tenant plus de son père contrairement à ses aînés. Garçon manqué dans l’âme, elle délaisse les cours de couture pour aller s’entraîner au tir à l’arc et jouer au soldat. Puis le jeune Bran, le curieux et casse-cou de la famille, qui prend plaisir à escalader les murs et remparts du château. Et pour finir, le cadet de la famille Stark : le petit Rickon, pas tant développé dans cet épisode. Cette ribambelle d’enfants est accompagnée de deux autres jeunes. Tout d’abord le vilain petit canard de la famille : le bâtard Jon Snow (Snow est le nom des bâtards du Nord), fils d’une illustre inconnue et de Ned Stark… Non mais sérieux !! Qui peut croire ne serait-ce qu’UNE seule seconde au fait que Ned ait trompé sa femme ?!? Dès les premiers visionnages je sentais qu’il y avait un truc vraiment louche là-dessous ! Jon tient davantage du côté Stark que la plupart des autres enfants de la famille, rien que sa posture, son visage sont des preuves de sa rigidité. C’est un enfant du Nord (né au sud certes, mais quand même), un enfant qui endure, façonné par la souffrance des moqueries dûes à son rang de bâtard. La dernière personne accompagnant cette famille est Theon Greyjoy. On ne sait pas encore grand-chose sur son compte, mais sa tête ne nous inspire pas vraiment la sympathie, ses blagues sont de mauvais goût, ses piques glaçantes. Une personne qui a souffert et qui en veut au monde entier, on peut le sentir.

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Cette image m’emplit toujours d’une profonde nostalgie, les vrais savent pourquoi…

Une fois la famille présentée, on nous apprend qu’un des trois patrouilleurs de la Garde de Nuit a survécu à la rencontre avec le Marcheur Blanc, et a fui le Mur. En tant que déserteur de son poste, il a rompu ses vœux et est donc condamné à mort (ouais c’est pas le meilleur CDI du monde à décrocher la Garde de Nuit !). C’est donc le papa Stark qui s’y colle : « L’homme qui prononce la sentence doit l’exécuter ». Et on assiste donc à notre deuxième décapitation après 10 minutes d’épisode ! Bon cette fois, pas de gros plans dessus, merci les gars ! Sur le chemin du retour le contingent Stark tombe nez à nez avec une dépouille de loup-géant (ou sombre-loup, c’est toi qui vois) embroché par un bois de cerf (loup, cerf, funeste présage !). La louve a laissé derrière elle cinq louveteaux affamés, et Jon Snow y voyant un signe, convint Ned Stark de récupérer ceux-ci pour les donner à chacun de ses enfants. Et qui voit-on alors abandonné de sa famille ? Un petit louveteau albinos, vilain petit canard de la famille, que Jon récupérera alors.

Rentré à Winterfell, Ned, méditant dans le Bois aux loups (l’endroit sacré de la cité, représenté par un barral blanc à visage humain, où les croyants prient les Anciens Dieux), reçoit une sombre nouvelle : Jon Arryn, la Main du Roi, est mort et le roi Robert Baratheon arrive à Winterfell avec toute sa Cour. Cela ne présage rien de bon en somme…

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En vrai, je veux le même jardin !

 

Vacances à Winterfell

On passe alors quelques minutes dans la capitale de Westeros, Port-Réal, pour nous présenter deux nouveaux personnages vraiment sympathiques : Cersei et Jaime, les jumeaux Lannister. La famille Lannister est une puissante famille de Westeros, la plus riche en tous cas, elle arbore un lion rugissant sur ses armoiries (oui oui, le même symbole que Peugeot, tout pareil). Les deux assistent aux obsèques de Jon Arryn, ancienne Main du Roi, dans le Septuaire de Baelor (lieu saint de la capitale, qui se voue au culte des Sept dieux) et Cersei a l’air très perplexe. Mais son anxiété n’entache en rien la bonne humeur et l’arrogance de notre prince charmant préféré. L’ancienne Main aurait apparemment découvert une terrible vérité avant de s’éteindre très mystérieusement. C’est alors sans surprise que l’on tourne nos regards froncés vers Cersei. C’est la reine de Westeros, mariée au bon roi Robert Baratheon dès son plus jeune âge, elle n’éprouve à vrai dire que mépris et dégoût pour ce dernier. Elle reste très belle de visu, mais son air est suffisant, manipulateur, à la limite du vicieux…bref, elle ne donne pas très envie de s’y frotter quoi. Son frère ne lui ressemble pas tant : le beau gosse de ses dames, cheveux blonds au vent, sourire étincelant, il ne se soucie de rien et ne se préoccupe que de sa petite personne. Il nous donne vraiment cette impression d’égoïsme total, et de désintéressement arrogant. Ce duo semble cacher un lourd secret, qui pourrait être à l’origine d’un beau bazar !

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Il n’y a pas à dire, il y a franchement pire comme résidence !

Suite à cette scène on retrouve tout notre bon monde, un mois plus tard, lors de l’arrivée du roi et de sa Cour à Winterfell, sur le magnifique thème des Baratheon, une musique qui a du chien (à défaut d’avoir du cerf ! J’ai compris, je sors…) !  Connaissant d’un côté la famille Stark, et de l’autre les jumeaux Lannister, on se doute bien que quelque chose va mal tourner ici. On découvre alors une lampée de nouveaux personnages, à commencer par le bon roi Robert. Et il faut dire que de visu ce dernier tient plus du bouffon que du roi ! Le teint gaillard, la bedaine au vent, le rire bien gras, non, il n’inspire en aucun cas la royauté. Après des embrassades avec son ami de toujours (ça fait quand même neuf ans qu’ils ne se sont pas vus), Robert demande à Ned de l’emmener aux cryptes. On en apprend alors un tas sur leur compte : Ned et Robert étaient tous deux les pupilles de Jon Arryn aux Eryées (dans la région du Val), ils ont donc grandis ensemble (d’où leur grande amitié) et considéraient ce dernier comme leur père. Ni une ni deux, Robert demande à Ned de devenir sa nouvelle Main, et d’unir leur maison par la même occasion (en mariant Sansa à Joffrey, le fils de Robert et Cersei). Ned, vraiment pas emballé à cette idée, et on le comprend le pauvre, accepte à contrecœur. Robert ce dirige alors vers une tombe : celle de Lyanna Stark, la sœur de Ned. Cette dernière était promise à Robert, qui l’aimait plus que passionnément. C’est alors qu’apparait la famille Targaryen dans le récit des deux hommes. Cette famille était la famille royale de Westeros depuis des lustres avant que Robert et Ned ne la renverse il y a 17 ans de cela. Le fils du roi Targaryen, nommé Rhaegar Targaryen, avait mystèrieusement kidnappé Lyanna Stark à cette époque, une des raisons pour laquelle les deux frères de cœur se sont rebellés contre la famille royale et sont partis en guerre. Une fois la guerre finie et Rhaegar tué par Robert lors de la bataille du Trident, Lyanna Stark fut retrouvée morte. Voilà pourquoi Robert entretient une haine mortelle pour tous les membres de cette famille, et ne trouvera pas de répit avant que tous ceux-ci ne croupissent six pieds sous terre. Magnifique transition puisque c’est sur les derniers membres de cette famille anéantie que poursuit la série.

 

Dragons et cheveux blonds

 Un petit point géographique s’impose ici. Jusqu’à présent nous suivions les évènements de Winterfell et de Port-Réal, situés tous deux sur le continent de Westeros. Il existe un autre continent à l’est de celui-ci nommé Essos. C’est dans la cité libre de Pentos, située sur la côte occidentale d’Essos, que nous poursuivons notre aventure. C’est ici que se sont réfugiés les derniers nés Targaryen, Daenerys et Viserys, lors de la rébellion de Robert. Bon, qu’on se mette d’accord, je ne sais pas qui sont les costumiers de la première saison, mais vraiment les perruques des Targaryen sont un tantinet trop claires… Non mais sérieux, on dirait des poupées Barbie ! Breeef, notre cher Viserys (l’aîné du duo) veut retrouver son trône volé, et échafaude pour cela un plan bien sympathique : marier sa sœur Daenerys à un puissant chef dothraki pour en récupérer l’armée et l’utiliser pour reconquérir Westeros. Bon pour faire court, un dothraki c’est un sauvage féroce et sanguinaire monté à cheval, plutôt badass le bestiau quoi ! Si Viserys passe pour la tête pensante de la fratrie, il n’en reste pas moins un bon crétin sur les bords. Superstitieux, arrogant, hautain, on sent bien qu’on ne va pas l’aimer celui-là. Sa sœur en revanche c’est une autre histoire, elle passe vraiment pour une poupée de cire (poupée de son !) sans émotions, sans réactions, amorphe, limite droguée en fait. On peut comprendre ce comportement par la pression qu’exerce son frère sur elle, la traitant comme un bout de viande, un simple pion dans son jeu. On apprend que si elle n’obéit pas à son frère, celui-ci la menace de « réveiller le dragon » en lui. On ne sait pas trop ce que cela signifie, mais cela semble terrifier Daenerys. On notera également le manque de pudeur total qu’exerce Viserys sur sa sœur, allant jusqu’à la déshabiller et toucher son corps sans aucune gêne. C’est que les Targaryen sont consanguins de père en fils depuis un sacré bout de temps, espérant ainsi conserver la pureté de leur sang, forcément ça rapproche. Notre charmante Daenerys (oui il faut quand même noter qu’elle est vachement belle !) est alors présentée au féroce chef dothraki : Khal Drogo ! Je crois que si le mot virilité avait un corps, ce serait celui de Khal Drogo, à coup sûr ! Muscles saillants, torse bombé, grand de sept pieds, regard féroce, il dégage une telle aura de puissance, c’est complètement fou ! Bref, il reluque notre Barbie préférée et apparemment l’affaire semble pliée puisqu’il ne dit rien du tout (nota bene : un dothraki ne parle beaucoup, genre vraiment pas beaucoup, il grogne tout au plus).

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Un jour mon Ken viendra…

 

« Tous les nains sont des bâtards aux yeux de leur père »

Retour à Winterfell où les festivités vont bon train ! Un banquet est organisé, ce qui nous laisse l’opportunité de découvrir de nouveaux personnages et d’en apprendre plus sur les autres. On aperçoit entre deux pintes de bières notre petit prince : Joffrey Baratheon ! Et franchement lui non plus il n’inspire pas la confiance, mais plutôt les claques. Il n’a pas besoin de parler pour nous convaincre, sa tête ne nous revient pas dans tous les cas. On découvre avec délice le côté sauvage d’Arya, lançant de la nourriture sur sa sœur faisant les yeux doux au jeune prince. On rencontre également le frère de Ned Stark, Benjen Stark, premier patrouilleur de la Garde de Nuit, venu dire bonjour à la famille et puis aussi, on s’en doute bien, rajouter un petit « Winter is coming » de plus dans la discussion générale. L’altercation entre Jaime et Ned est juste géniale, l’arrogant prince charmant le titille sur son âge et questionne son habileté au combat, le provoquant alors en duel amical, ce à quoi Ned rétorque avec panache qu’il ne se bat pas en tournoi pour que ces ennemis sur le champ de bataille ne connaissent pas ses capacités, et bizarrement, ce n’est pas lui que je traiterais de menteur.

C’est dans le bordel de la cité (oui il y a bel et bien un bordel à Winterfell, autant vous dire que filles de joie doivent se cailler les miches !) que notre nain préféré, Tyrion Lannister, fait sa première apparition. Il est alors présenté comme le mi-homme le plus débauché du continent, ne s’arrêtant de boire que pour l’heure du coït. Et pourtant on sent déjà à travers ses remarques sarcastiques que l’on va adorer ce personnage, fin bretteur de sa langue. Un des meilleurs passages de cet épisode se trouve justement être la conversation entre Tyrion et Jon Snow. Ce dernier est offensé par la façon dont l’appelle Tyrion et celui-ci lui répondra judicieusement de faire de ce qu’il est sa plus grande force, pour que personne ne l’utilise contre lui, puisque personne ne l’oubliera. Une remarque inspirante, utile à tout un chacun j’en suis sûr !

On retrouve ensuite Ned et Catelyn dans le lit conjugal, cette dernière refusant catégoriquement que Ned s’en aille au sud  pour revêtir le rôle de Main du Roi. C’est alors que mestre Luwin (faisant à la fois office de médecin et de précepteur à la famille Stark) entre dans la chambre, apportant de nouveau une grave nouvelle : la sœur de Catelyn et également veuve de Jon Arryn, Lisa Arryn, accuse les Lannister du meurtre de son époux. Annonce tragique et bouleversante qui rajoute à la série ce côté enquête policière bien sympa, et qui forcément ne donne pas plus envie à Ned de partir dans cette fosse aux serpents.

 

Un mariage et quatre enterrements

L’épisode se poursuit sur le mariage de Daenerys et de Khal Drogo. Les invités passent les uns après les autres, baissant les yeux devant Drogo et offrant des présents à la mariée. Illyrio Mopatis, son locataire en quelque sorte, lui offre des œufs de dragons figés par le temps. Ceux-ci ne contiennent plus de dragons, mais conservent leur éclat d’antan. On rencontre également Jorah Mormont, un chevalier ouestrien en exil chez les dothrakis. Il offre des recueils de poèmes et de contes à Daenerys et commence tout gentiment à lui faire de l’œil. Le mariage bat son plein et on apprend que selon la coutume dothraki, un mariage dans lequel il n’y a pas eu au moins trois morts est considéré comme une mauvaise affaire. Les tueries vont donc bon train sans que cela ne semble gêner qui que ce soit. Une fois la célébration terminée, Drogo offre une magnifique jument blanche à sa nouvelle épouse et l’emmène au loin. Mais les dothrakis doivent revoir leur définition de la soirée romantique, puisque même si l’endroit où il emmène sa femme est baigné par les derniers rayons du coucher de soleil et les clapotis des vagues en contrebas, Drogo finira par violer cette pauvre Daenerys qui n’a décidément vraiment pas la vie rêvée…

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Baisse les yeux quand tu me regardes !

 

De la nécessité de s’assurer en escalade !

Pour la dernière scène de cet épisode pilote, on retrouve nos petits loups préférés partant à la chasse en compagnie du roi et, après une analogie pertinente de Tyrion sur sa lance ne ratant jamais sa cible (vous voyez très bien de quoi il parle !), on suit Bran escalader les remparts du château pour suivre le départ de la troupe. Interloqué par des bruits provenant de la tour foudroyée, notre casse-cou fonce à sa découverte. Et qu’elle n’est pas sa surprise quand il attrape la main dans le sac (sans mauvais jeu de mots) les jumeaux Lannister en pleine démonstration d’inceste. Cersei paniquée ne sait pas quoi faire, et c’est à Jaime de prendre les initiatives en poussant sans broncher notre petit Stark dans le vide tout en déclarant avec presque nonchalance : « Ce que je ne ferai pas par amour ».

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The things I do for love…

En résumé, un épisode ô combien haletant, qui relève le pari fou de nous présenter dix-huit personnages principaux, cinq couronnes sur les sept, des rivalités géopolitiques, et des personnalités déjà bien prononcées, tout en s’éloignant des clichés habituels. Sans oublier forcément les traditionnelles têtes coupées et paires de seins, sans parler des incestes et des viols, inhérent à un bon épisode de Game of Thrones. On en redemande plus et maintenant ! Ça tombe bien, on a encore de quoi faire !

Votre dévoué passionné,

The Red Squirrel

 

Allez donc jeter un coup d’œil au reste de la saison :

Analyse Game of Thrones Saison 1 Épisode 2

Analyse Game of Thrones Saison 1 Épisode 3

Analyse Game of Thrones Saison 1 Épisode 4

Analyse Game of Thrones Saison 1 Épisode 5

Analyse Game of Thrones Saison 1 Épisode 6

Analyse Game of Thrones Saison 1 Épisode 7

2 commentaires sur “Analyse Game of Thrones Saison 1 Épisode 1

  1. Ahah, je compatis… Moi aussi, j’ai dû le regarder une bonne dizaine de fois le premier épisode, et je suis toujours fascinée de voir que la moitié de l’intégrale 1 (le livre qui rassemble 3 ou 4 tomes en un seul, je sais plus trop) tient dans l’épisode entier sans qu’aucun détail ne soit omis. A ce niveau-là, ça frôle le génie.

    Sinon, les perruques des Targaryen sont pas trop claires… Normalement, ils ont les cheveux mi-dorés, mi-argentés, mais pas blonds platines ^^ (enfin j’dis ça, c’est pour chipoter)(j’aime bien chipoter).

    Aimé par 1 personne

    1. Oui, c’est complètement fou ! Ces réalisateurs savent vraiment y faire pour adapter un récit aussi dense et fourmillant de détails !

      Haha, chipotons allègrement sur la couleur des cheveux de nos personnages favoris, nos vies n’en seront que plus palpitantes ! Dans tous les cas, Daenerys reste toujours aussi ravissante *.*

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