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Critique – La Belle et la Bête

Bon, qu’on se mette d’accord, j’adooore La Belle et la Bête !

30ème « Classique d’animation » Disney sorti en 1991, ce film d’animation fait partie des œuvres les plus chers au cœur des fans du studio. Et pour cause : c’est un véritable chef-d’œuvre ! Très libre inspiration de la deuxième version du conte d’origine française La Belle et la Bête, version abrégée écrite par Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, le studio Disney passera nombre de passages sous silence et réinterprétera l’œuvre à sa sauce pour produire un divertissement à la portée de tous les enfants. Loin de la sombre et noire version de 1946 par Jean Cocteau, et de l’histoire d’amour plus adulte de Christophe Gans en 2014, Disney veut tout simplement nous faire rêver. Et le pari est réussi ! La magie opère dans ce classique d’animation, grâce à des personnages très attachants, une musique juste sublime et un message passé avec brio : il ne faut pas se fier aux apparences, la véritable beauté est intérieure !

 

Pour ceux qui habitent dans une grotte :

Tout commence 10 ans avant le déroulement des péripéties de nos personnages : dans un lointain château vit un prince pourvu de tous les bienfaits de la nature, mais au cœur froid et égoïste. Un jour, alors qu’il refuse l’hospitalité à une vieille dame mourant de froid dehors, cette dernière se transforme en une créature enchanteresse et jette un sort sur tout le château et ses occupants en guise de punition. Devenu une bête affreuse, le Prince se voit donner une ultime chance de rédemption : s’il parvient à aimer une jeune femme et s’en faire aimer en retour avant le jour de ses 21 ans, alors le sortilège sera levé. Mais effrayée par son apparence monstrueuse, la Bête perdit tout espoir et se terra dans son château, recluse de tous.

Deux jours avant son 21ème anniversaire, un vieil inventeur, portant fièrement le nom de Maurice, se perd dans la forêt et trouve refuge dans le château abandonné. Après un accueil plutôt agréable par les hôtes de la demeure, eux-mêmes métamorphosés en objets de mobilier, la Bête lui tombe dessus, déverse sa colère et le fait prisonnier. La fille de Maurice, Belle, troublée par le non-retour de son père, par à sa recherche et tombe à son tour sur l’effroyable château. Elle y découvre son père, en cellule, et demande alors à la Bête de la prendre comme prisonnière à la place de l’être qui lui est le plus cher au monde. La Bête accepte, non sans une lueur d’espoir que cette femme puisse le sortir de sa malheureuse malédiction. Il lui reste alors un jour pour aimer et se faire aimer de la Belle.

Un chef d’œuvre Disney complet qui lie une somptueuse histoire à une musique merveilleuse et des personnages marquants.

 

Pour aller plus loin :

Des personnages si attachants

  • Belle

Commençons par la crème de la crème, la somptueuse Belle. Son personnage nous est décrit avec brio lors de la superbe première chanson du film d’animation qui lui est entièrement consacrée. On apprend à la connaitre à travers le regard des gens du village, et on se rend bien vite compte  qu’elle est complètement en marge de ses concitoyens. Ceux-ci ne la comprennent pas, tout simplement. « Toujours plongée dans ses romans », « des rêves plein les yeux », « son petit air audacieux », « pourvue d’une beauté sans pareille », « elle est quand même très étrange »… Cette fille ne ressemble à personne, c’est le fin mot des habitants du village, du moins elle ne ressemble à aucun d’entre eux. Pour moi, Belle est l’archétype parfait de l’étudiante en prépa littéraire, genre vraiment. Je n’aurais aucun mal à voir les étudiants de lycée quelconque chanter cette chanson face à la vue impromptue d’une khâgneuse, livres en main ! Et je sais de quoi je parle ! Une fois le voile levé, on apprend à connaitre Belle par nous-même. Alors oui, elle est un peu à part, c’est une grande rêveuse disons, qui se voit ailleurs, dans une merveilleuse histoire dont elle pourra être l’héroïne. Douce, maniérée, innocente et douée d’une grande empathie, on peut en effet la voir comme une « femme pure » dénuée de toute méchanceté ou mesquinerie. Mais derrière cet air de sainte-nitouche se cache un véritable caractère bien trempé ! C’est qu’elle prendra un malin plaisir à tourner Gaston en ridicule quand celui-ci vient lui faire sa demande en mariage, et elle ne démordra pas devant le sale caractère de la Bête ! Véritable femme forte, Belle fait partie de ces héroïnes Disney qui ont un vrai rôle à jouer dans leur histoire. Oui, n’oublions pas que c’est elle qui sauve la Bête d’une mort certaine à la fin du film. Elle s’assume comme elle est et n’a pas peur de le montrer (que les villageois aillent se faire cuire un œuf après tout !). Une force de caractère et d’acceptation à couper le souffle ! Bref, en résumé, seule Belle pouvait finalement faire abstraction de l’apparence physique et voir la véritable beauté intérieure de la Bête. Comme quoi, il suffit de trouver la bonne ! Et sur ce coup, le Prince a eu une sacrée chance !

Belle
« Je veux vivre autre chose que cette vie ! »
  • La Bête

Parlons-en justement de ce Prince ! Alors oui, on ne va pas se mentir, il a véritablement un sale caractère. Mais revenons tout d’abord sur l’histoire de ce personnage. On apprend que le château est sous l’emprise du sortilège depuis 10 ans. Si on tient compte du fait que l’histoire se passe la veille des 21 ans de la Bête, on se rend compte que finalement la terrible aventure de la vieille dame s’est déroulée lorsque le Prince avait à peine 11 ans !! De plus, on ne mentionne en aucun cas l’existence de quelconques parents. Il semblerait donc que le jeune Prince ait eu une éducation plus que limitée (on se rappellera qu’il a du mal à lire !). Cela remet en cause pas mal de choses ! On peut alors tout à fait comprendre qu’un jeune enfant de 11 ans ait refusé l’hospitalité à une vieille dame. Même si, en effet, ça peut prouver un manque d’empathie et un soupçon d’égoïsme, en rien ce petit prince ne méritait une telle punition ! Si on continue sur cette voie, la Bête est restée à nouveau 10 ans seule dans son château. Certes elle a eu la compagnie de ses serviteurs IKEA, mais elle n’a pas bougée des mêmes murs de toute sa vie sans jamais rencontrer de nouvelles personnes, à ressasser le passé et le terrible malheur qui lui est arrivée ! Pour moi, ça excuse tout à fait un caractère décalé et tempétueux ! D’autant plus que ça colle tout à fait avec le monstre que le Prince est devenu en apparence. Et puis finalement, quand on gratte un peu la surface, on trouve facilement la petite pépite qui se cache à l’intérieur de cette monstrueuse Bête. Doux, attentionné, serviable…une véritable guimauve ! Tous ses serviteurs lui sont restés loyaux, et ne lui ont jamais imputé la faute de la malédiction, ça en dit long ! Même si la Bête a accepté l’échange d’otages (garder Belle au lieu de son père) par intérêt, elle fait preuve de véritable abnégation en la laissant partir rejoindre son père, et donc sacrifie tout le futur des habitants du château par amour. L’amour t’a transformé, certes, mais tu n’étais pas si horrible que ça avant, chère Bête !

La Bête.png
Ne t’inquiète pas, je t’ai compris !
  • Gaston

Eh oui, je ne peux pas parler de ce merveilleux film d’animation sans évoquer le fameux Gaston ! Sacré toi quand même ! Tu avais tout pour être le fabuleux prince des rêves de Belle : un charisme à toute épreuve, un corps d’Apollon, des muscles saillants et une tête de BG, mais non, il fallait que tu sois bête comme tes pieds ! Ça pour être stupide, tu t’es bien fait catégoriser par les studios Disney, dès la première seconde tu es fiché ! Narcissique et macho au possible, Gaston jette son dévolu sur Belle, car après tout elle est la seule ici-bas qu’il trouve digne de lui, et compte l’épouser pour qu’elle lui donne sept beaux gaillards forts comme leur père, pendant qu’elle lui massera les pieds au coin du feu près des chiens. On n’en avait pas fait des comme ça depuis longtemps ! Alors que Belle refuse sa demande, ce dernier va fomenter un horrible chantage : si elle ne l’épouse pas, il fera interner son père dans un asile de fous. Ah le saligaud ! Avec sa voix de ténor, son sidekick, LeFou, aussi débile qu’inutile, et son harem qui le suit à chaque pas, il vient tout simplement appuyer le message du film : il ne faut pas se fier aux apparences. La Bête au physique monstrueux se trouve être un véritable ourson et le BG un pauvre con ! Mais bon, il participe également à la magie du film, on rigole à gorge déployée de sa caricature poussée au possible, et sa chanson aura permis de ruiner l’enfance de tous les petits Gaston sur cette planète !

Gaston
« Tu sais que tu es beau toi ?! »
  • Les Sidekicks

N’oublions pas la ribambelle de personnages secondaires ! Eh oui, le château est bien rempli, et ses occupants sont ultra attachants ! Tous les personnages anthropomorphes apportent leur petit plus au chef d’œuvre. Le Maître d’hôtel, Lumière, changé en chandelier, est la caricature parfaite du français coureur de jupons, amateur de bonne nourriture et à la joie de vivre quotidienne. Le régisseur, Big Ben, transformé en mini pendule et tiré à quatre épingles, forme un superbe duo avec Lumière, que tout lui oppose, et qui apporte cette touche de comique bien appréciable à l’œuvre. Madame Samovar, la théière, est la véritable Hélène Darroze de l’œuvre (et j’adore cette comparaison !) qui donne sa touche de féminité maternelle au film d’animation, surtout dans ses interactions avec son enfant, le petit Zip, transformé en tasse de thé ébréchée, très bien utilisé à travers sa non-compréhension de l’histoire d’amour qui se déroule autour de lui. Sans oublier le plumeau-chaudasse, la penderie-bodybuildeuse, le repose-pied canin, les porte-manteaux violonistes… Bref, des petits sidekicks appréciables et appréciés.

Sidekicks
Le château serait bien morose sans vous tous ❤

 

Oh douce France

Eh oui, si vous ne l’aviez pas compris, Disney vous le rappellera à chaque occasion possible : ce film d’animation se déroule en France ! Après les Aristochats en 1970, le studio retourne chez les mangeurs d’escargots ! Dès le début du film on nous met dans l’ambiance : « Bonjour ! Bonjour ! Bonjour, bonjour, bonjour ! », voilà comment démarre la première chanson portant sur Belle (et pas qu’en VF, dans touutes les langues !). Les prénoms des personnages nous rappellent sans aucun doute ceux de nos grands-pères (Non ? Vous n’avez aucun Maurice dans votre famille ?). Le style architectural des maisons nous donne vraiment l’impression de nous trouver dans un village alsacien, quand le château enchanté nous rappelle ceux de la Loire.

Jardin
Sans oublier les somptueux jardins à la française !

Mettez-vous la chanson « C’est la fête » en VO (« Be Our Guest »), et vous verrez l’ampleur du cliché français ! Lumière fait la démonstration de la haute gastronomie française à coup de « baguettes », de « ma Chérie », de « soupe du jour » et de « cabaret », le tout servi avec un accent français à couper au couteau (tout en volant des baisers à son plumeau chéri !) !

Lumière
C’est bon, on a compris, t’es un vrai frenchie !

 

Syndrome de Stockholm ?

Boon, alors là j’interviens ! J’entends beaucoup trop souvent dire que le film Disney la Belle et la Bête est la démonstration même du syndrome de Stockholm. Donc je dis non, non et encore non, du moins pas dans sa version film d’animation. Ce syndrome est un phénomène psychologique qui atteint les détenus ayant passé une certaine durée emprisonnés par leurs bourreaux, ils développent une certaine empathie pour ces derniers. On le retrouve par exemple dans le film V pour Vendetta, ou dans la série Homeland, ou même encore dans Game of Thrones avec Daenerys qui s’attache progressivement à Khal Drogo alors que leur relation avait commencé sur le plus mauvais pied. En aucun cas on ne retrouve ce symptôme dans ce film d’animation. Tout d’abord parce que Belle reste « enfermée » tout au plus deux pauvres jours dans le château, et encore, elle fuit la première nuit et s’en va retrouver son père la deuxième. Ensuite, elle n’est pas du tout maltraitée, elle se voit offrir dès la première minute une somptueuse chambre et s’amuse allègrement avec le mobilier du château qui lui fait carrément oublier sa détention en la divertissant et lui faisant visiter les lieux. Enfin, la Bête n’a rien d’un geôlier classique, même si la première approche était très brutale, il va faire de son mieux pour séduire Belle : l’inviter à diner, nourrir les oiseaux, faire des batailles de boules de neige, danser… Et il lui ouvrira l’accès à sa magnifique bibliothèque pour lui faire plaisir. Paie ton kidnappeur !

Syndrome
Si vous voulez de moi comme otage, je viens de suite les p’tits gars !

 

Quand la magie opère

Ce Classique d’animation Disney assume à 100% son côté conte pour enfants. Dès l’introduction la magie est là : on commence par un joyeux « Il était une fois », et un narrateur nous contextualise le récit. Vu sur une petite cascade et une jolie source où biches et petits oiseaux s’abreuvent, éclairée par un joyeux rayon de soleil, avec au loin le somptueux château, le tout sur une musique provoquant en nous le tout premier frisson, pas de doute possible : la magie est bel et bien présente !

Château
Personnellement ça ne me laisse pas insensible ce genre de plan !

Et quoi de plus magique qu’une demeure ensorcelée par une terrible malédiction dont seul le pouvoir de l’amour sera la clé ? Oui, ce Disney nous raconte une véritable histoire d’amour, peut-être une des plus touchantes de toutes leurs œuvres, et je pèse mes mots.

Tout d’abord parce qu’elle est peu commune. Tenté de mettre l’homme laid avec la belle de service, Disney a déjà essayé, avec le Bossu de Notre-Dame. Mais n’oublions pas que le pauvre Quasimodo s’est fait friendzoner en beauté, et que c’est le beau gosse Phoebus qui repart avec la donzelle ! Ici l’histoire est tout à fait différente. L’amour est véritablement l’enjeu du film : la Bête doit non seulement tomber amoureux, mais en plus se faire aimer en retour. Déjà que la première tâche est ardue, alors imaginez un peu la seconde ! Et c’est ça qui est véritablement touchant dans cette histoire : la Bête doit apprendre à s’accepter et à s’aimer elle-même pour pouvoir espérer se faire aimer un jour. Alors que cela parait fort compliqué vu les premières interactions entre les deux protagonistes, la magie opère pourtant tranquillement.

Graine
Petit à petit, Belle découvre le cœur de panda qui se cache sous cette carrure de bête monstrueuse !

C’est vraiment ça que j’adore dans ce film, les passages où la Bête prend sur elle, fait de son mieux pour s’accepter et tente de séduire Belle. Il est maladroit, il ne sait pas comment s’y prendre et c’est juste exaltant. Je crois que toute personne qui a un jour eu un problème de confiance en soi, notamment dans le domaine amoureux, pourra s’identifier dans le personnage de la Bête. Lors de la scène du repas, on sent que son cœur bat à mille à l’heure. Et il n’a que faire de l’échéance de la malédiction à ce moment, c’est véritablement la Belle qu’il veut séduire, pas par obligation, mais pour lui-même. Et cette scène où Belle l’emmène danser et qu’on peut sentir dans son regard toute la terreur de paraître ridicule, ça nous est tous arrivé ! Quel délice de le voir alors sourire bêtement quand sa douce pose tendrement sa tête contre lui.

Sourire
« Hey, ça marche !! »

Et puis bien sûr, la magie est présente jusqu’à la toute dernière minute du film d’animation. Gaston, accompagné de tous les villageois, décide d’attaquer le château et d’en finir avec cette Bête, qui a eu l’audace de croire qu’elle pouvait finir avec sa Belle ! Après un combat vraiment bien réalisé, Gaston tombe bêtement dans le vide, mais son coup de couteau a eu le temps de blesser la Bête. Celle-ci se retrouve donc étendue, mourante, aux pieds de Belle, qui lui avouera alors son amour. La passion est là, bel et bien palpable, la malédiction est donc levée et la magie opère à nouveau !

Final
Le plus beau « Je t’aime » de toutes les œuvres Disney !

Une fois la Bête retransformée en homme, Disney ne tombe pas dans le cliché : Belle ne se jette pas directement dans les bras du Prince, il y a une phase de recherche, de reconnaissance, d’acceptation. A travers le regard et au toucher des longs cheveux de l’ex-Bête, Belle reconnait son amant, et pour le coup, c’est vrai, elle y gagne au change ! Notons également que la musique de ce Happy end (transformation puis reconnaissance) est juste géniale, cette scène se passe complètement de paroles. Elle nous transporte littéralement !

 

Alan Menken aux commandes

Parlons-en justement de la composition musicale de cette œuvre ! Elle est magnifiquement dirigée par le génialissime Alan Menken, déjà à l’œuvre sur La Petite Sirène, Hercule, Le Bossu de Notre-Dame, Aladdin, Pocahontas et Raiponce (excusez du peu !), pour moi à la fois les plus belles histoires d’amour Disney et les meilleurs compositions musicales (Hans Zimmer je ne t’oublie pas, mais là quand même !). Oui, La Belle et la Bête est véritablement un Disney à la musique puissante et reconnaissable, dont toutes les chansons sont devenues cultes de nos jours ! Des deux belles présentations musicales de personnages avec « Belle » et « Gaston », en passant par l’entraînante « C’est la fête » (je défie quiconque de ne pas sautiller sur place en écoutant cette chanson Disney !), et le bouquet final avec les deux magnifiques chansons d’amour « Je ne savais pas » et « Histoire éternelle » !

Vous avez une chanson préférée ? Personnellement, « Une Histoire éternelle » me transporte véritablement à chaque fois que je l’écoute, surtout le passage dans la salle de bal avec le jeu de point de vue très innovant pour l’époque, qui nous fait voyager vers  le plafond, avec les petits chérubins qui regardent avec attention le joli couple, puis en contre-plongée du lustre vers le sol en tournant autour des danseurs. Un grand moment émotion !

Danse
« L’histoire éternelle touche de son aile la Belle et la Bête… »

Un véritable chef d’œuvre Disney, qui nous transporte avec son histoire d’amour pas comme les autres !

 

Ma petite histoire :

Sorti en 1991, ce film a toujours fait partie de ma vie. J’ai toujours eu la cassette vidéo rangée dans ma filmothèque, et elle sortait très régulièrement voir l’intérieur du magnétoscope. Et pourtant, je n’en gardais pas un souvenir si impérissable que ça, tout simplement parce que je n’en comprenais pas tous les enjeux. Quand on est jeune, les belles images suffisent à nous garder captivé un instant, même si on ne comprend rien à ce qu’il se trame !

Et puis il y a quelques années de ça, j’ai revu ce Disney avec la plus petite de mes petites sœurs. A l’époque elle découvrait complètement tout cet univers et elle faisait une fixette sur Blanche-Neige. Genre dès qu’elle allumait la télé, c’était pour mettre ce film-là dans le lecteur ! Mes parents en ont rapidement eu leur claque des sept nains, et le chantage était assez facile : il suffisait de la menacer d’envoyer le dvd de Blanche-Neige chez les marmottes (eh oui, c’est qu’on habite dans la montagne !) pour lui faire faire ce qu’on voulait (mais on était gentil quand même hein !). Bref, après notre burn out général, on a décidé de lui faire découvrir d’autres films d’animation. C’est donc sans plaisir particulier que je sors La Belle et la Bête de l’armoire et que je le regarde avec ma petite sœur. Et quelle claque je me suis prise ! Genre vraiment ! Il aura fallu attendre pas mal d’années et quelques chagrins d’amour prépubères pour que je comprenne l’ampleur de ce classique d’animation et que j’en retire toute la substantifique moelle ! Un plaisir non dissimulé, et un grand enthousiasme à chaque nouveau visionnage !

Votre dévoué passionné,

The Red Squirrel

5 commentaires sur “Critique – La Belle et la Bête

  1. Eh bien, quel article passionné ! 😀 J’ai toujours été archi-fan de la Belle et la Bête (j’adoooorais sa robe de princesse quand j’étais petite, et j’étais déjà grande lectrice alors forcément, sa bibliothèque me faisait rêver) et je pleure systématiquement pendant « Histoire éternelle » 😉 En le revoyant adulte, j’ai ri de me rendre compte que c’étaient déjà un peu les codes de comédie romantique adaptés pour les enfants (genre, la scène où la Bête tente d’inviter Belle à dîner et qu’il ne peut pas s’empêcher d’être agressif). Bref, je prends toujours autant de plaisir devant ce dessin animé que quand j’étais gamine, si ce n’est plus !

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    1. Merci Maned Wolf ! 😀
      Ah oui cette magnifique robe jaune ! Je suis sûr qu’elle ira comme un gant à notre chère Emma Watson !
      Haha oui, cette scène d’invitation à dîner est juste hilarante !! La Bête qui tente de faire des efforts courtois et Belle qui l’envoie paître, c’est juste génial !
      Merci pour ton commentaire et j’espère que tu prendras plaisir à voir au cinéma l’adaptation live de ce magnifique Disney ! 😉

      Aimé par 1 personne

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